Loi de Galton
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Par Gauthier point de vue Le concept du Front Républicain vit-il ses derniers instants? La lecture des résultats, du second tour des présidentielles de 2017, indique que la prochaine échéance lui sera, probablement, fatale à cause de la loi de Galton dont on observe les effets à l'oeuvre. En débutant cette série de points de vue j’abordais un sujet de compréhension difficile pour le grand public, celui des biais cognitifs et des heuristiques. En résumé, comment et pourquoi on se trompe en faisant des analyses et des prévisions. Car plusieurs mécanismes entrent en jeu, que l’on ignore, ayant pour effet de nous abuser. En abordant le thème de la Régression vers la moyenne, je formulais une prévision, la seconde qui s’est concrétisée dans cette série, en ces termes, dans le billet Mandarine daté du 23 avril 2017 : « Assisterons nous, en 2017, à une seconde élection présidentielle de type africain en France? Avec un président artificiellement élu avec 80% de suffrages exprimés par un bourrage des urnes dénommé vote de front républicain? Vraisemblablement non! En tenant compte de la règle constante de la régression vers la moyenne. » Regardons les chiffres car l’effet est strictement statistique. 2017 Macron 20 753 798 voix soit 66,10% d’exprimés M Le Pen 10 644 118 voix soit 33,9% d’exprimée 2002 Chirac 25 537 984 voix soit 82,21% d’exprimés JM Le Pen 5 525 034 voix soit 17,79% d’exprimés L’élection d’un président en France, en mode de dictateur africain, entre 80 et 99% s’est érodé. On constate en effet, une régression de 16,11% entre les deux événements aléatoires du second tour des présidentielles de 2002 et 2017. Ce qui signifie, qu’à la prochaine échéance similaire, un candidat de type Macron sera susceptible d’être à 50%, comme son adversaire, et cela quel que soit son patronyme, et son programme. Il ne faut considérer que le coup de dé. Statistiquement le Front dit Républicain s’effondre. On ne peut rien dire de plus. Chacun est libre, ensuite, d’épiloguer en observant l’existence mathématique d’un transfert de voix par paquet de 5 millions, d’un candidat à l’autre, à chaque occasion aléatoire d’appel au front républicain. Ce mécanisme est susceptible de s’appliquer, aussi, au cas de figure d’un candidat du Front de Gauche.
Tels sont les chiffres. L’espérance mathématique du Front Républicain est susceptible d’atteindre son seuil d’égalité au prochain tirage aléatoire similaire. Avec deux candidats à égalité de voix de 15 millions. Faudra-t-il les départager à la courte paille, pour choisir le prochain président Français ? En fin du billet Mandarine, je formulais une hypothèse se rapportant à l’évènement improbable, de la confrontation Theresa May Marine Le Pen élue, sur l’Europe, en ces termes : « Conviction limitée par la logique de probabilité, 48% que l'hypothèse Mandarine se réalise, contre 52% qu'elle échoue. Il faut déterminer le degré de conviction selon la règle de Bayes. En associant la conviction à la diagnosticité de la preuve. Rapport des chances antérieures x par le taux de probabilité. » Sans me baser sur l’effet de représentativité des sondages. L’échec de Marine Le Pen était de 52%, il a été de 66, la dégradation de Galton ayant été moindre, que celle formulée dans mon hypothèse. J’avais écrit que je reviendrais sur le sujet traité par mes points de vue. J’ai tenu parole. Ce second tour, des présidentielles Françaises de 2017, apporte un argument de plus au constat philosophique selon lequel l’élection fait l’élu, et non l’élu fait l’élection, comme les médias écrits, et audiovisuels, tentent de convaincre le public, en publiant des articles laudateurs sur l’inconnu d’hier, devenu la vedette de l’année. En fin du point de vue Songes et sornettes des sondages, daté 1er avril 2017, sans poissons, j’écrivais encore : « L’effet de halo, en 2017, est focalisé sur un non évènement, celui d’une l’histoire selon laquelle Mme Le Pen s’engage dans une voie présidentielle inéluctable, en la surestimant. Le récit de cette irrésistible ascension se présente plutôt comme celui d’une chute. Ce qui explique que le concept «est-ce le candidat qui fait l’élection ?» renvoie à plusieurs illusions présentées aux électeurs. Le Pen et Macron notamment... » Chacun regardera les faits, pour juger de la proposition établie, sans rechercher des causes politiques, ou des explications sociologiques à la mode du moment. En ne gardant en mémoire que l’effondrement statistique de l’argument Front Républicain, et l’important transfert de voix concomitant, auquel il donne lieu. Je reconnais mes erreurs d’hypothèse à propos du candidat Mélenchon. Ainsi que celle Fillon Macron le 7 mai. Ces échecs seront autant d’occasions de poursuivre cette réflexion philosophique, ayant débuté aux municipales de 2014. gdb 08/05/2017 Sir Francis Galton, cousin de Darwin a formulé en 1886 la loi qui porte son nom, aussi connue sous le nom de Régression vers la moyenne. Une loi statistique dont le sens est celui de la détérioration progressive des performances vers le médiocre. |
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