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La France a changé de régime sous Hollande. La République s'est banalisée en 23e des soviets puisque l'exécutif sortant a choisi le leader de remplacement. Mais un mal ronge le système, auquel il faudra remédier d'urgence, en amendant la Constitution, afin d'éviter une nouvelle dérive de type de celle du Président Jules Grévy sous la IIIe. Sous ces auspices, le pays est en ordre de marx, pour un mandat du copinage.


François Mitterrand s’était fait un nom, à partir de 1958, avec un petit livre intitulé « le coup d’état permanent », lorsqu’il entreprit de s’attaquer au régime présidentiel de la Ve République du Général de Gaulle. Cet ouvrage donna l’occasion au journaliste du Quotidien de Paris, Dominique Jamet, d’en publier une parodie satirique commentée, peu avant l’élection du premier président socialiste en 1981. Il y a matière, en 2017, à publier un ouvrage similaire intitulé cette fois « du népotisme permanent ».


De quoi s’agit-il ?


Les faits passèrent inaperçus, avec la banalisation par les médias, d’une atteinte à l’un des 3 principes fondamentaux régissant la République Française : liberté, égalité, fraternité.


Cette banalisation se nomme « consignes de vote ».


L’article 1er de la Constitution est rédigé en ces termes :

ARTICLE PREMIER. La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.


Retenez de ce texte les membres de phrase suivants : « La France assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction…elle respecte toutes les croyances…elle assure l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats électoraux ». Cette égalité a été bafouée, lors des présidentielles de 2017, par la personne qui avait la charge de la faire respecter. Cela mérite la saisine de la Haute Cour de Justice de la République, ainsi qu’une sanction. On ne peut plus destituer l’ex président Hollande pour ce méfait puisqu’il n’est plus en fonction, en application de l’article 68 de la Constitution.


La consigne de vote, y compris celle des pipoles aux ploucs, caractérise une atteinte à l'égalité d'accès des hommes et des femmes aux mandats électoraux. Les médias dérapent régulièrement sur ce sujet, et les autorités font preuve de complaisance coupable, en laissant faire, au lieu de sévir.


L’article 5 de la constitution mérite une attention particulière :


ARTICLE 5. Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État.


Il en résulte, puisque que le président de la République veille au respect de la Constitution qu’il ne peut, lors d’une élection quelconque, appeler les électeurs à voter pour le candidat de son choix. Car cette consigne viole le principe d’égalité de tous les citoyens à se présenter au suffrage populaire afin de briguer un mandat électoral.


C’est pourtant ce qui s’est passé à plusieurs reprises avec le président Hollande, la vieille du premier tour, lorsqu’il appela le 20 avril 2017 à ne pas voter pour le candidat Mélenchon. Ainsi que lors de l’entre-deux tours, lorsqu’il donna sa consigne de vote en faveur d’Emmanuel Macron.


Hollande appelle à voter Maron

24 avr. 2017 - En France, au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, François Hollande s'est exprimé depuis l'Élysée ce lundi 24 avril où il a ...


Tous les candidats en compétition restèrent sans réaction face à l’atteinte manifeste au rôle d’arbitre du président en fonction.


Ce n’est pas la première fois que le président Hollande se rend coupable de népotisme. Il débuta très tôt son engagement dans cette dérive. Notamment à peine élu en 2012, en apportant son soutien exclusif à son ex compagne Mme Royal, alors candidate à la députation à La Rochelle.


L’appel de Hollande à voter Royal contrevenait au principe d’égalité que Hollande avait la charge de faire respecter


A l’époque sa compagne d’alors, Mme Valérie Trierweiller se manifesta sur les réseaux sociaux en déclarant que le candidat à reconduire était Olivier Falorni. Lequel fut effectivement élu député.


Peu importe les motivations profondes de Mme Trierweiller, son acte mettait en évidence le népotisme de Hollande le 12 juin 2012


Les médias accordèrent un intérêt, très, modéré à cette affaire. Traitant l’évènement comme un fait divers de la jalousie entre deux femmes


C’était sans compter avec la tendance persistante du président Hollande à pratiquer le Népotisme, puisqu’il nomma Mme Royal au portefeuille de l’écologie, lorsque la ministre précédente en démissionna, pour manifester ses opinions contre les méthodes du président. C’est ainsi que pendant environ 2 années Mme Royal fut payée par les contribuables, ce qui lui permettra de revendiquer une, confortable, retraite de ministre. Louis XV n’aurait pas nommé une de ses maîtresses au conseil de ses ministres. Hollande a nommé à sa place, son ex compagne, au nom de la République. Il serait nécessaire de réviser, rapidement, la Constitution afin de prémunir le pays contre de telles dérives, qui présagent l’arrivée prochaine d’une époque ancienne, au cours de laquelle le président de la République fut gravement mis en cause pour son clientélisme. Celle de la période Jules Grévy, sous la IIIe République, et de son gendre qui faisait commerce des Légions d’Honneurs. Car l’actuelle Constitution n’a prévu aucun garde-fou pour ce genre de situation scabreuse. L’absence de réaction de Mélenchon, de Mme Le Pen, ainsi que de François Fillon, contre lequel un dossier fut minutieusement mis en œuvre, aux consignes de vote de Hollande, est inquiétant. Puisque leur silence avalise la pratique ainsi que la dérive. Alors que ces 3 candidats, ainsi que les autres, sont TOUS fondés à réclamer l’annulation des scrutins du 23 avril 2017, et du 7 mai, pour atteinte au principe de l’égalité d’accès au mandat électoral, à raison d’une discrimination présidentielle manifeste. Afin d'agir devant la juridiction compétente, pour mettre à la charge de l’Etat les frais de campagne de tous les candidats, y compris ceux n’ayant pas atteint les 5% nécessaires pour obtenir le remboursement de leurs frais. Ils ont un préjudice de principe démocratique bafoué. Celle de leur souffrance électorale.


Les régimes de gauche s’accompagnent d’une dérive anti démocratique, consistant à choisir, en interne, le prochain dirigeant chargé d’administrer le pays. Lorsqu’il y a lieu de le remplacer. Ce qui vient de se passer en France en, 2017, avec l’élection d’Emmanuel Macron. Un cas supplémentaire de népotisme, dans lequel un président sortant choisit son successeur, et le fait introniser à la suite de plusieurs manœuvres combinatoires, au prix d’une atteinte au respect du principe d’égalité des citoyens au mandat électoral. Au lieu d’un progrès, le mandat d’Emmanuel Macron s’amorce sur une régression des mœurs. La France, avec Hollande, est devenue une république des soviets du favoritisme. L’élection d’Emmanuel Macron est inconstitutionnelle. Aucune juridiction ne prononcera, bien entendu, cette décision à raison de l’absence de saisine. Lors des débats, avant le 1er tour, Emmanuel Macron conseillait à François Fillon de renoncer à revendiquer le mandat présidentiel, au nom de la morale, à raison des dossiers, complaisamment relayés par le Canard Enchaîné, sur l’usage de ses indemnités parlementaires en faveur de sa famille. La leçon de morale est désormais réversible. Comment Emmanuel Macron peut-il présider la France, alors que son élection résulte d’une atteinte à l’un des 3 principes fondamentaux de la République ? S’il était cohérent, avec ses déclarations, il démissionnerait pour l’exemple, en appelant à un nouveau scrutin. Bien entendu, il n’en fera rien. Ceux qui surjouent la morale sont encore moins honnêtes, propres, éthiques et vertueux que ceux qu’ils condamnent. Ce nouveau mandat s’annonce donc sous les auspices du copinage. En marx, arrière toute. 


φct 10/mai/2017


Voir les appels de Hollande à Voter Macron contrevenant au principe d’égalité d’accès au mandat électoral, présomption simple de népotisme, patronage, favoritisme au profit d’un candidat. Dénigrement de candidats présentés comme dangereux, Mélenchon et Le Pen.












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