Régression vers la moyenne
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Par Gauthier point de vue Voici l'illustration du biais de la régression vers la moyenne appliqué aux résultats de la droite au premier tour des élections présidentielles Françaises. On note une érosion des performances, une régression, indication d'une augmentation de l'écart de corrélation des facteurs communs entre les candidats et la valeur qu'ils représentent. RÉGRESSION VERS LA MOYENNE La régression vers la moyenne, appelée loi de Galton, indique dans le tableau ci-dessous, en bas de page, les fluctuations de la performance électorale des « valeurs » de droite, au regard de la représentativité des candidats qui s’en réclamaient, en se présentant aux suffrages des électeurs, depuis la réforme des mandats présidentiels de 5 ans en France. La régression vers la moyenne était observée, en 1886, par Sir Francis Galton à propos de la déviation de la taille des enfants, par rapport à celle de leurs parents, vers le médiocre. Plus petite si les parents étaient grands, plus grande si les parents étaient petits. La régression vers la moyenne caractérise un biais cognitif de compréhension difficile car il est statistique. Aucune explication causale. L’application de ce biais indique pourquoi des femmes très intelligentes épousent des hommes moins intelligents, et inversement. Il n’y a pas de corrélation de valeur 0 entre le niveau d’intelligence de 2 partenaires. Dans le cas d’une élection un élément fait ici défaut : la corrélation entre la représentativité du candidat, et les valeurs dites de droite. On ignore l’indice de la corrélation Fillon/Droite. Vraisemblablement importante, puisqu’il appelait à voter pour un objet politique indéfini, en se retirant le 23 avril 2017, au lieu de conserver le pouvoir pour mener son parti aux législatives. La droite représente l’ordre, l’autorité, et la force sous ses différentes formes stéréotypées. La cognition sociale de ce stéréotype subit un effet de dilution dans l’électorat. Chaque électeur a son expérience personnelle de l’ordre, de l’autorité et de la force, provenant de son éducation. Image du père. La corrélation de la représentativité du candidat de droite, avec ce stéréotype, indique, s’il existe, une polarisation entre sa personnalité, et le stéréotype de la droite, dans l’esprit de ses électeurs. On observe que le candidat Chirac, statistiques les plus basses en score et nombre de votants, était atteint par le phénomène de la régression de l’image de l’autorité, lors de la première élection relative aux mandats de 5 ans en 2002. Ayant été élu en 1995 avec 20,5% au premier tour. Alors que son concurrent Jospin, obtenant 23%, était défait au second tour. Par opposition, la gauche, caractérise le stéréotype du désordre. On peut en déduire, sur 15 ans d’application, que la réforme du mandat présidentiel de 5 ans constitue un facteur d’instabilité, et d’épuisement, du renouvellement du personnel politique Français. A raison de l’incapacité à présenter aux électeurs des candidats représentatifs des attributs du stéréotype. On observe une déviation continuelle vers le médiocre. Candidats de droite 1er tour des Présidentielles Source ministère de l’intérieur Années Score Votants Nom Observation 2002 19,88% 5 666 021 Jacques Chirac Régression vers la moyenne 2007 31,18% 11 448 663 Nicolas Sarkozy 2012 27,18% 9 753 629 Nicolas Sarkozy Régression vers la moyenne 2017 19,91% 7 067 529 François Fillon Régression " " " gdb 25/04/2017 |
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