Mesattribution erreur causale
Philosophie critique de l'astrologie
MESATTRIBUTION: ERREUR CAUSALE DES ASTROPSY
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Pendant qu’André Barbault obliquait le chemin de l’astrologie vers la psychanalyse, son concurrent, Jean Pierre Nicola, se dirigeait vers une autre forme psy, l’astro psychologie. En suscitant de nombreux émules par cette démarche. Tant et si bien que, depuis la seconde partie du XXe siècle, les astrologues français s’imaginent délivrer une prestation à connotation psycho sociale. Mme Sylvie Tribut, par exemple, analysait le « ça » de DSK en 2011, sur son site. Quand ses congénères, prétendaient rendre compte du comportement de l’ex patron du FMI, avec les mêmes dispositions planétaires, Pour un résultat tout aussi nul. Notamment Didier Lustig[1], ex professeur de piano reconverti dans la gamme planétaire : « Pour en venir à DSK lui-même, comment l’astrologie rend-elle compte de ce qui a pu conduire à une chute aussi brutale pour des raisons aussi triviales ? On a répété à l’envi que DSK est natif du Taureau[2]. » En supplément on ne peut passer sous silence les inepties d’une autre adhérente de la FDAF, comme Lustig, Mme Laurence Larzul : « la problématique karmique du thème avec un noeud sud en IV et une Lune RKNS en Bélier conjointe à la Lune noire, dénotant une compulsion certaine liée à une problématique infantile » En effet, Madame Larzul, incompétente, ignore où localiser la position exacte de la Lune de Dominique Strauss Khan. Oubli que la Lune est le satellite de la terre.[3] Ces pseudos exercices de « psy prestations » génèrent un trouble sévère d’apprentissage, dont la compréhension échappe aux astrologues, assurant être avertis des effets secondaires de l’emploi de ces diagnostics sauvages non autorisés, inefficaces, et déconseillés par les praticiens en psychiatrie. Nommons, provisoirement, cet égarement, et ce dérèglement, dyspsychologie. Dys, car appartenant à la catégorie des altérations dysfonctionnelles, de l’acquisition. Comment se caractérise-t-il ? Classiquement par l’emploi des fausses attributions causales, érigé en méthode de travail. La mésattribution[4] systématique. En psychologie, l’attribution de causalité désigne l’opération par laquelle on explique un phénomène. Emploi du paralogisme connu sous la forme d’une formule latine « cum hoc, ergo propter hoc ». Signifiant « avec cela et donc à cause de cela ». C’est à dire la relation de concordance temporelle. La Lune transite, je glisse sur une peau de banane et me casse la jambe, c’est à la faute à la Lune. On passe ainsi sous silence l’inattention. Regarder où l’on marche. Dans le cas de l’astrologie, les astrologues attribuent des événements aux configurations planétaires. Depuis Nicola et Barbault, s’y ajoutent des « fonctions » psychiques. Afin de prétendre expliquer les comportements, de soi, et des autres. Dans l’ignorance des facteurs, les astrologues désignent les planètes. Ce qui faisait dire à l’époque de Morin, untel est un voleur à cause d’une influence de Mercure, la divinité antique de la fraude, de la fauche, des larcins et des carambouillages. Des explications aussi fausses qu’illusoires. Voici deux exemples concrets : 1)La crise grecque du début d’été 2015 Fin juin 2015, tirant argument, d’une configuration « favorable » vénus jupiter, présumée en conjonction le 22, un astrologue languedocien publiait un billet sur son site, faisant état d’une relation de concordance temporelle, afin de pronostiquer : - Vers un compromis. « Cette figure horaire devient prédictive (22 juin 2015 à 19 heures bruxelles) du fait de la conjonction Vénus Jupiter à 5° d’orbe…ce qui nous fait croire qu’il n’y aura pas de défaut de paiement, déjà au FMI, c’est l’orbe de conjonction Vénus Jupiter dans cette figure… » Les psychologues nomment cette pratique l’erreur du déterminant unique. Dans le cas cité, l’astrologue assure l’existence, et l’application, d’une quasi corrélation entre un aspect planétaire (vénus jupiter) et une réunion politico économico négociatrice, selon lui promise au succès. Ce fut un échec. Le 30 juin à minuit Mme Lagarde affichait le défaut de paiement grec au FMI de 1,5 milliard d’euros. En l’espèce, la configuration annoncée, Vénus Jupiter, n’existait pas. Le 22 juin 2015, la position de Vénus, sur son orbite, à prendre en compte, localisait la planète à la longitude 236, et Jupiter à la longitude 148. Une différence de 108 longitudes. Absence de conjonction avec cet écartement. L’astrologue attribuait une cause, à une configuration précise, laquelle se révélait n’être qu’un lapin planétaire. Erreur, classique, d’attribution causale. 2)Les degrés réflexes de Sonia Rudloff Une astrologue[5] formatée par le syndicat de formatage à l’astropsy, développe des stages facturés 430 euros par personne, intitulés « les degrés réflexes ». Présentés comme « le fruit d’une recherche appliquée à la géométrie du cercle». Lorsque l’on possède un degré en astronomie, cette affirmation indique une ignorance de la part de la créatrice du stage. Ni les orbites, ni les mouvements planétaires ne sont circulaires dans le système solaire. Cette dame voit des cercles là où ils n’existent pas. Cette animatrice poursuit en ces termes, sa profession de foi : « durant mon apprentissage et mes débuts professionnels, j’ai pris appui sur le dessin des aspects, reliant traditionnellement les planètes entre elles en fonction de leurs écarts angulaires , réalisant des configurations complexes liant triangles, carrés, rectangles, pour y trouver du sens en l’associant à un travail déductif mathématique… » En quelques mots, cette astrologue confie avoir oublié sa formation scolaire. Notamment que les planètes révolutionnent autour du soleil, et qu’en conséquence il ne saurait y avoir des aspects reliant les planètes entre elles, rendant son euclidisme inopérant à tout point de vue. Le graphique utilisé sur son site représente une roue de Pythagore interplanétaire, rassemblant, sur une même ligne, sans épaisseur, ni dimension en km, toutes les planètes, comme sur une autoroute spatiale à voie unique. Alors qu’elles sont en réalité, espacées, chacune sur leurs orbites. Elle orne son discours des mots géométrie, cercle, mathématique, afin de donner une apparence de rigueur à sa démarche. Laquelle manque de logique, de précision et d’exactitude, contrairement à ce qu’elle cherche à faire croire. Le but de son stage consiste à systématiser la mésattribution des concordances temporelles. Elle poursuit en ces termes « je présente le thème comme une graine contenant un capital cosmogénétique unique, appelé à se manifester dans l’Espace-temps[6]…sur le ruban passé,présent,futur. En prenant appui sur les cycles planétaires….Ces passages déclencheurs matérialisent le balisage des zones de déclenchement… » Sa méthode affirme, ainsi, que les points de la roue de pythagore, figurés par les localisations planétaires, à titre d’exemple, constituent un rapport causal d’événements, par une concordance temporelle lors d’un passage notamment de transit. Elle utilise un éphéméride de l’astronomie imaginaire, dans lequel Mercure fait un circuit sidéral annuel, alors qu’elle met 87 jours à réaliser cet itinéraire. La Lune une course interplanétaire de 360° longitudes, alors qu’elle parcourt 27 à 31 longitudes mensuelles en moyenne. Ainsi que des mouvements planétaires sur le modèle avances et reculs. Alors que ces mouvements sont inconnus dans la réalité. En reportant, dans un repère cartésien, la roue de pythagore produite par cette astrologue, on observe que plus de 80% de ses localisations planétaires sont erronées. Ce pseudo balisage planétaire, fictionnel, sert au maillage de faux liens d’attribution, illusoires. Le propos de cette astrologue est essentiellement constitué de « bruit ». Ces stages ancrent, en définitive, les stagiaires dans le biais d’attribution. Si elle était psychologue, comme elle le revendique, elle se serait, déjà, rendue compte de son erreur. Elle aurait développé en conséquence une analyse de réattribution, en s’apercevant de l’inexistence des relations causales planétaires qu’elle prétend activer comme une graine « cosmogénétique ». Expression mystificatrice d’une imposture sans rapport avec la réalité. Le graphique qu’elle dessine localise des planètes à des positions où elles ne sont pas. Que peut-il résulter d’un « passage » de transit sur un point où il n’existe rien ? Un effet noceo[7] (nuisance par excès de croyance et des déceptions par tromperies), sans exclure l’intention aggravante nocens, pour motif lucratif. La FDAF formate ses adhérents en mésattributions. Rendant difficile, sinon impossible, aux personnes subissant ce procédé, de se rendre compte des falsifications commises, y compris lorsque l’on prend la peine de le leur expliquer. Pour cette raison l’usage de la Roue de Pythagore est déconseillé car elle oblitère l’intelligence, et l’esprit critique. Constituant une mutilation perceptuelle. Une déformation du réel, une amputation malsaine. Conduisant ses utilisateurs dans le délire des dérives. C’est psychiatrique. 3) Les trajectoires sans concordance temporelle Un fait s’impose d’évidence, les trajectoires de vie des individus sont dépourvues de concordances avec les évolutions calendaires des astrologues. Pour le fait d’actualité ponctuel reportez-vous à l’exemple, précédemment cité, des négociations Europe Grèce de la période fin juin 2015. L’astrologue écrivait conjonction vénus jupiter bingo pour un accord. A la vérification, lapin planétaire, et désaccord entre les partenaires à la négociation. Idem pour les pseudos portraits des astrologues, avec l’exemple DSK. Reprenons Didier Lustig, ex pianiste devenu autiste de l’astrologie, formaté, lui aussi, par la FDAF, organisation où il milite. Il écrivait ceci : « Le thème de DSK révèle cependant une autre composante de sa personnalité, à savoir son rapport aux femmes.. » Rien dans la Roue de DSK ne renseigne sur ce point. Lustig prend pour argument : « Deux symboles de la féminité, la Lune et la Lune noire »… « Ainsi, la juxtaposition de ces deux figures archétypales est-elle à l’image de son vécu ».Une affirmation non prouvée. Lustig ignore la réalité du "V Cul" de Strauss Khan, mais il prétend donner des explications en donneur de leçons . Poursuivons le propos de Lustig, afin de voir jusqu’où il conduit. «Le 14 mai dernier (2011), La Lune noire venait de repasser sur sa position de naissance (son cycle est de 9 ans environ) et s’approchait du zénith, en même temps qu’Uranus, qui désigne la foudre, arrivait sur la Lune de naissance ». Nous y voila. Didier Lustig fait appel tout d’abord au fictif, car dans le système solaire la période Lune Noire correspond exclusivement aux périodes non éclairée du satellite terrestre. Pour lui la lune noire c'est autre chose. Cette période revient chaque mois pour une durée de 12 à 14 jours, et non de 9 ans. Didier Lustig devrait prendre un degré en astronomie, ou se le faire financer par son syndicat, au titre de la formation continue, au lieu d'écrire des sornettes. Poursuivons. A quelle longitude exacte se trouvait la lune le 14 mai 2011 ? L’application de l’Observatoire de Paris, et les données de Jean Meuus, donnent la longitude 233 en compagnie de la Terre. Or Lustig situe la Lune de DSK à la position d’Uranus le même jour, soit à la longitude 1. Voila les méfaits de la déformation de la FDAF, un écart de 232 longitudes. Posez-vous la question : combien de millions de km représentent-elles ? Quand à sa prédiction, alors que son syndicat lui défend par déontologie de s’y livrer, Lustig écrivait le 5 juin 2011 : « DSK s’en sortira sans trop de dommages, probablement grâce à un revirement inattendu, comme par exemple une inflexion du témoignage de la victime. » Didier Lustig, psy d’occasion, négligeait le rôle des déterminants, notamment celui du Procureur Vance de New York, en charge de l’enquête. L’affaire Diallo se concluait sur une absence de preuves matérielles. Absence de revirement. Il y avait enquête, la suite de la procédure dépendait des éléments recueillis, des vérifications, ainsi que des expertises. Nafitassou Diallo mentait, motif pour lequel le Procureur rédigea le 1er août un rapport de retrait (motion to dismiss) dans lequel il écrivait : « if we do not believe her beyond reasonable doubt, we cannot ask a jury to do so » Si nous ne la croyons pas, avec un doute raisonnable, nous ne pouvons demander à un jury de la croire. « by the nature and number of the complainant’s falsehoods leave us unable to credit her version of events beyond a reasonable doubt…” par la nature et le nombre des mensonges de la plaignante nous sommes incapable de créditer sa version des événements avec un doute raisonnable…” « finally, we have conducted a thorought investigation in an effort to uncover any evidence that might speak…”finalement nous avons procédé à une investigation complète et prudente pour ne découvrir aucune évidence susceptible de parler… » « Physical examination. (…) the only physical finding that the examiner noted was « redness », which was observed during the gynecological examination. The examiner could not say to a reasonable degree of medical certainty that this “redness” was a direct result of the incident nor that that it was even an injury or a bruise. The examiner stated this finding could be attributed to the incident described by the complainant, but could also be attributed to a host of other causes”. Examen physique…la seule observation notée par l’examinateur était une rougeur, lors de l’expertise gynécologique. L’examinateur ne pouvait assurer, avec une certitude médicale raisonnable, si cette rougeur résultait de l’incident, non plus si cela résultait d’un accident ou d’une manifestation sous cutanée interne. L’examinateur établit que cet élément pouvait tout aussi bien être attribué à l’incident décrit par la plaignante, qu’à une multitude d’autres causes ». Lustig, commodément, voyait comme issue une modification de son témoignage, par Mme Diallo. Sans envisager, un seul instant, la psychologie de la procédure, et de ses enquêteurs, notamment l’équiprobabilité de l’échec de l’enquête, comme de son succès. Il écrivait aussi que DSK s’en sortirait sans trop de dommages. Appréciation irréaliste, oublieuse du procès civil engagé, à la même date pour motif de délai de prescription de la demande réparatrice en dommages et intérêts. Ainsi que de la transaction financière passée ensuite, pour l’abandon volontaire de son action devant un tribunal noir du Bronx, par Nafitassou Diallo. Fini le témoignage, il s’agit d’action, et d’exercice de droits, sans considération des moyens employés. Didier Lustig n’est ni psy, et moins encore juriste. Pas qualifié pour donner un avis. Pas équipé non plus, en usant de positions planétaires fausses, et erronées. Pierre Simon Laplace, avec sa théorie des hasards, obtenait un meilleur résultat aux probabilités, dans l’affaire DSK, que l’astropsychologie, sur position planétaire erronée de la Lune, par la Fdaf, et ses membres en L (lustig,larzul). « La théorie des hasards consiste à réduire tous les événements du même genre, à un certain nombre de cas également possibles ». L’enquête aboutie, l’enquête échoue. Calculez le rapport du nombre de cas favorables à celui de tous les cas possibles. L’occasion aussi de relire Recherche sur la probabilité des Jugements en matière criminelle de Siméon Denis Poisson. Autre étude générale du calcul des probabilités. L’astrologie des fausses positions planétaires étant en la circonstance inappropriée. claude thebault 08/15 Le complément, non publié, de cette étude, a été diffusé, condifidentiellement, aux abonnés le 30 juillet 2015. [1] L’affaire DSK sous le regard des Astres par Didier Lustig, citation extraite de « L’Affaire DSK et les Astrologues » édité par Astroemail 2015 [2] Faux, DSK n’est pas natif du Taureau contrairement à ce que tous les astrologues écrivaient [3] La Lune de DSK localisée à la longitude 214, avec la Terre, dont elle ne se sépare JAMAIS. Les astrologues l’ignorent, y compris Frank Nguyen, animateur de stage d’astronomie l’été à 350 euros la place. [4] Jacques van Rialler « psychologie des attributions causales » professeur de psychologie à l’Université de Louvain, Belgique. SPS 305 juillet 2013. [5] Mme Rudloff adhère activement à la FDAF [6] Mme Rudloff ignore le sens du mot espace temps qu’elle utilise. L’espace temps désigne la dynamique du mouvement. Alors qu’avant ce concept, élaboré en 1905, par Einstein, on ne connaissait que la longueur ou dimension 1. La largeur, dimension2. La hauteur (ou profondeur d’espacement) dimension3. L’espace temps, dimension 4, impose la courbure, et notamment le calcul des tenseurs de gravitation. Au bout de sa course, un obus ne tombe jamais à la verticale, mais en suivant une trajectoire courbe. Le Soleil, par sa masse déforme l’espace, ce qui a pour conséquence que chaque planète, dans la trajectoire de son mouvement, suit une géodésique, laquelle s’identifie à son orbite planétaire. Raison pour laquelle il faut travailler avec les orbites, planète par planète. Les cartes de Mme Rudloff ignorent les localisations orbitales, puisqu’ elle utilise le géocentrisme dans un repère à une dimension unique (la longueur) exprimée en longitudes. Ainsi Madame Rudloff évoque une notion qu’elle ne peut appliquer (l’espace temps). Le graphique de Mme Rudloff est dit anisotrope car à une dimension, et toutes les directions ne sont pas équivalentes. Avec l’espace temps l’isotropie est la règle car toutes les directions ont le même statut d’équivalence, le temps disparait, et il n’y a plus de simultanéité. On ne peut plus employer passé,présent et futur. Dans l’espace temps il n’a plus de présent causal. Donc pas d’attribution de concordance temporelle. Ni passé ou futur chronologique. Bonimenteuse foraine, Mme Rudloff fait sensation avec des termes inappropriés à ce qu’elle propose pour 430 euros par stage.. [7] Du latin noceo, nuire causer du tort, faire du mal, nuisible, léser, et de nocens pernicieux, coupable, criminel. On parlera d’effet noceo ou d’effet nocens quand s’y ajoute une intention délibérée de tromper et d’abuser pour de l’argent les tiers à leur préjudice. |
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