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OCT 16  ELECTIONS DE NEW YORK DES MEILLEURS VOYANTS


posted by felicita on October 16, 2016 4:03 | under General




Lorsqu’un citoyen de New York envisage d’organiser une consultation publique il doit en demander la permission. Le NYPD -new york police department- la police de New York précise qu’un permis est nécessaire dès que le vote concerne plus de 20 personnes. Cela se nomme private campaign. Campagne privée. Pour lancer une marche une autorisation est nécessaire. Une pétition, ou faire voter des parents d’élèves pour une inscription dans une école c’est pareil. Afin que des règles soient respectées. Et surtout qu’il y ait un contrôle objectif en cas de contestation des résultats obtenus.


L’organisateur, de la 19e rue de New York, des élections destinées à élire le « meilleur des meilleurs » de la voyance a omis de déposer sa demande de permis. Sa consultation concernait 57 types de classement à 5 résultats chacun, soit au total 285 personnes. La limite de 20 était largement dépassée.  Plus grave qu’un simple oubli cette consultation viole aussi les Droits Civils de l’Etat de New York. L’œuvre au nom de laquelle le vote est organisé, en effet, n’a pas l’autorisation légale pour procéder à des scrutins. A l’examen de ses papiers, il apparaît qu’elle s’interdit toute consultation de ce genre. A raison de son statut particulier de société de bienfaisance DOMESTIQUE. Domestique a ici le sens de local, strictement new yorkais. Son activité ne concerne ni les 50 autres états des Etats-Unis, ni non plus l’Europe. Sa dénomination est ce que l’on nomme en droit un déceptif. Elle fait croire qu’elle est une fédération alors qu’elle n’en a ni la forme sociale juridique, ni le contenu déclaré pour l’objet légal, ni non plus les capacités au regard des lois visées dans sa constitution et son fonctionnement limité réduit à organiser des débats publics physique, ou encore sur les réseaux sociaux de new york exclusivement. Cet organisme n’est pas autorisé à développer  d’activité en Europe, ni non plus dans les 50 autres états des Etats-Unis. C’est un organisme local sous tutelle, sans président, ainsi que sans responsable légal. Une coquille vide crée intentionnellement pour son avantage fiscal. Les lois new yorkaises de 2012 autorisaient la création de ce type de structure, dans la mesure où il leur était autorisé de pratiquer l’évasion fiscale sur les sommes perçues dans cette activité. Sous certaines réserves toutefois puisque le Bureau des Activités Charitables, un terme qu’il convient de traduire en français par le mot caritatif, leur impose de procéder chaque année à la déclaration de leurs comptes. L’œuvre organisatrice jusqu’à ce jour, après contrôle, n’a déposé aucune Request for Registration Exemption for Charitable Organizations. Comprenez requête en exemption de taxe fiscale pour les organisations charitables. L’explication se trouve dans le fait que l’argent perçu est autorisé à récupération pour « services rendus ». Sans indication de montant précisé. Cette faille dans le système de contrôle new yorkais est exploitée par l’organisateur des prétendus votes des meilleurs voyants. Afin de vendre des listes de noms sous forme d’annuaires sur les plateformes de vente de livres au rayon ésotérisme/paranormal. Pour empocher le produit des ventes, et se faire bon an mal an un revenu supplémentaire net d’impôt, non déclaré supérieur à 50 000 euros en exploitant la crédulité des consommateurs, sans coût, à partir de listes gratuites récupérées sur internet. Avec la complicité active d’un certain nombre de voyants français, profitant de l’aubaine de cette publicité trompeuse et mensongère parée des sirènes américaines exploitant les déceptifs fédération et médiums certifiés. Ce que le droit de la consommation nomme « qualités trompeuses ». Ce sont dans ces conditions qu’une œuvre caritative locale sert de source de revenus illégaux tant à New York qu’en France.


 

 

 

Le 15 octobre 2016 devait débuter le 6e vote organisé par cette organisation microscopique, dans laquelle on ne trouve que 3 personnes. Sans adhérents. Les adversaires de ce scrutin illicite disposent désormais des faits, preuves matérielles, et des moyens juridiques, pour engager des poursuites à new york, ainsi que pour s’en prendre maintenant aux voyants français, qui se réclament de cette consultation truquée, afin de tromper les consommateurs, en se disant élus par la dernière consultation de New York de 2015. Car d’après les investigations il n’y a pas eu vote. L’opération à new york est sanctionnée par les lois pénales de l’Etat. Sensiblement similaires aux lois françaises pour les voyants faisant leur publicité à partir de ces annuaires illégaux à New York comme en France. La qualification légale pour ces voyants est celle de l’usage de faux, de 441-1 pénal ainsi défini : « constitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité de nature à causer un préjudice et accomplie de quelque moyen que ce soit dans un écrit ou tout autre support d’expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait ayant des conséquences juridiques. Le faux et l’usage sont punis de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende ». Les usages de faux en l’espèce concernent les voyantes et les voyants se réclamant d’un classement des meilleurs, dans diverses spécialités, relatives aux escroqueries dites à l’art divinatoire. Consistant à faire croire au consommateur crédule qu’ils ont un don de divination qu’ils monnaient contre de l’argent.


Au nombre des illusionnistes de ces classements d’opéra-comique se trouve le voyant François Charles Rambert. Lequel entend défendre en justice sa première place de comédie, en lançant un procès qu’il nomme « en diffamation ». Contre des écrits, notamment ceux d’Astroemail ayant enquêté, dans lesquels il est affirmé que la valeur de ce voyant équivaut à peu près à zéro, puisqu’il se montre incapable de constater, divinatoirement, que les américains l’ont berné. François Charles Rambert veut faire reconnaître en justice être victime d’une diffamation lorsque l’on critique son titre de 1er meilleur des meilleurs voyants de France, attribué dans des conditions que l’on sait désormais illégales, tant pour les lois de New York que pour les lois françaises.

 « Monsieur le président je suis diffamé ! on me conteste le titre de 1er des meilleurs voyants : on écrit que mes prétendus pouvoirs de voyance sont du pipeau ! Publicité surfaite et trompeuse ! » proclame Rambert. Rambert s’engage à défendre, à travers son cas, pour un classement de pacotille, un 1er en toc, une sornette, un rigolo, l’honneur perdu de la voyance…définie page 1045 du Dalloz pénal note 153 « obtenir la remise de sommes d’argent en persuadant des gens crédules de ses pouvoirs divinatoires ». Cette histoire annonce la Saint Barthélémy prochaine de la Voyance, où l’on écorchera quelques un à merveille pour l’exemple. Personne ne passera à travers. En commençant par les épouvantails, sans oublier les épouvantables. En sourdine, la loi pénale de New York s’est enclenchée elle aussi contre les personnes, en France, se prétendant actuellement élues au vote illégal du système Maximilien, au titre de bénéficiaires d’un classement illégal. La plainte, déposée par Monsieur David Mocq, le 26 juin 2016 à IC3 New York, fait son petit bonhomme de chemin. Les premiers prix de la classe de carnaval sont appelés à rendre des comptes en 2017. Rien que de plus normal. La loi new yorkaise sanctionne ceux qui réclament des avantages à partir d’une élection truquée sur le sol américain. Ce que l’on appelle en France du recel de faux. Le recel étant défini à 321-1 pénal comme le fait de bénéficier par tout moyen du produit d’un délit. Ici en l’espèce d’un délit américain, considéré en droit français sous la qualification de faux. Les meilleurs voyants d’aujourd’hui, au hit américain, seront bientôt très très malheureux demain.


Au fait meilleur dans la voyance comment cela se caractérise ? A la dégustation ? Hot Dog ou BBQ ?

 

 Claude thebault éditeur d’astroemail directeur de publication

astroemail.com

 

La ligne éditoriale d’astroemail consiste à dénoncer l’exploitation de la crédulité, et par voie de conséquence celles et ceux qui la favorisent afin d’en tirer des profits quels qu’ils soient.

 

Pièce jointe : instructions pour rédiger les déclarations d’exemption d’imposition fiscales à New York




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