Le bal des egos dans la course au Phd

Il convient de replacer "l'affaire" de la thèse d'Elizabeth Teissier, dans son contexte, en rappelant deux faits sans liens apparents, alors qu'ils sont singulièrement éclairant.


Un arrêt Hachette Filipacchi c/Ursaff du 21 mars 2013 de la Cour d'Appel de Nanterre ordonnait la réintégration des droits d'auteur versés jusque là à Mme Elizabeth Teissier dans le régime général des salaires de la société. Sans lui conférer le statut de journaliste. Avec redressement fiscal. Cette décision sociale mettait en lumière un aspect méconnu de l'activité de l'astrologue dans les médias. Expliquant l'effet de battage dont elle bénéficia en 2001, à l'intérieur de l'appareil de la Médiacratie. En jetant une lumière crue sur ses condidérations littéraires relatives à "l'ambivalence des médias" sur l'astrologie.Notamment lorsqu'elle évoque des malentendus. Ou des incompréhensions. Habileté à détourner sur une superstition les réactions suscitées par les rejets de sa personnalité dans le contexte du jeu des acteurs de la médiacratie.Mme Elizabeth ne fait pas l'unanimité, y compris chez ses "collègues" médiacrates. Dont acte!


Depuis plusieurs années les astrologues français font la course en sac afin de collectionner des titres universitaires pour se donner du prestige, à défaut d'apporter la preuve d'obtenir des résultats prévisionnels convaincants. On appelle cette maladie, dans le langage courant, la diplômite. Elle comporte des manifestations aigues dans des situations précises. Notamment en astrologie, lorsqu'il s'agit de compenser par des "peaux d'âne" des pratiques contestées, sinon contestables. L'appareil éducatif prouve que l'on parvient à cumuler les titres sans nécessairement remplir les conditions de compétence requises. A ce jeu quelques astrologues, ou présumés tels, se signalent.


Dans le lot se détache Jacques Halbronn,"historien français de l'astrologie" selon sa notice Wikipedia, le plus titré de tous les prétendants à la remise d'une médaille, pour ses parcours universitaires. A lui seul c'est une somme.1999 "le texte prophétique en France" caractérise sa thèse d'histoire. Étonnament sa collection de diplômes le dessert. Il est souvent victime du principe physique de l'interférence, là ou un sommet rencontre un creux ils s'annulent. Bref il a un problème de linéarité.


En second on trouve Patrice Guinard et le Cura.free.fr. 1993 Thèse à la Sorbonne Astrologie fondements, logique et perspectives. Il réussit mieux comme compilateur des oeuvres de Nostradamus. Selon lui l'influence astrale n'est pas un leurre. Mais il s'avère incapable de produire une preuve, à défaut un début de commencement. Alors qu'il dirige le Centre Universitaire de Recherche en Astrologie, sans informer de ses budgets, ni de leur emploi. De l'argent gaspillé sans aucun doute.


En troisième Jean Pierre Nicola. Sa Primprenelle se nomme Astrologie.Il se revendique scientifique au motif de sa qualité de lecteur de Science et Vie. On devrait écrire de lui "le comique du COMAC", du nom de son organisation. il prétend restituer aux planètes leurs écarts interplanétaires. Discours trompeur car en consultant le logiciel dont il recommande l'emploi celles-ci sont rangées en rangs d'oignon sur la même ligne en mode écrasé d'une mécanique coplanaire. Il est aussi adepte d'une course lunaire de 360° sidérales, comportant des aspects avec toutes les planètes...sauf la Terre. Sauf erreur Jean Pierre Nicola a manqué, dans son abonnement, les numéros de Science et Vie traitant de la Terre dans l'espace. Nonobstant ses lacunes scientifiques il s'autorise à vilipender des sommités. Ainsi Monsieur Jean Claude Pecker astrophysicien du Collège de France qualifié de fanatique, en se réclamant de la défense du zodiaque, dans une lettre du 21/11/1993. Le zodiaque des signes n'existant pas, on mesure la dimension du personnage. Auteur d'une thèse au titre prétentieusement abscons "la globalité en psychologie analytique et astrologie conditionnaliste". A  l’Université LIBRE d’Honolulu des Arts, Sciences et Humanités. Une soutenance par correspondance.Jacques Van Rillaer, professeur de psychologie à l'Université de Louvain écrirait "pourquoi faut-il tolérer les sornettes?" Notamment lorsque Jean Pierre Nicola écrit qu'il souhaitait démontrer les propriétés "réflexologiques" du zodiaque.Il rejoint dans l'énoncé de la bétise un autre grand maître, le professeur Henri Broch qui se fit épingler, cette fois avec malice, par Mme Teissier pour sa thèse ébourrifante du 13e signe.


En quatrième position l'astrologue médiacrate Elizabeth Teissier avec la thèse de sociologie-controversée- et approximative sur l'homme et les astres. Propos grossier et imparfait car il y manque un pan sociologique considérable : la délinquance suscitée par l'astrologie dans la société. A trop vouloir appréter l'astrologie avec du make up, pour en faire une vedette médiatique, elle en a effacé les vilains tatouages. Afin que personne ne puisse s'imaginer la réalité observée quotidiennement : l'astrologie constitue la classe préparatoire à l'école ordinaire de l'escroquerie.  


En cinquième ligne se profile à l'horizon le nouveau philosophe du zodiaque, en la personne de Serge Bret Morel. Transfuge du conditionnalisme de Nicola, ex trésorier de la FDAF fraichement converti à la zététique par opportunisme de carrière, préparant sa prochaine désertion en sens inverse, annoncée par ses récents écrits colorés.






NI SCIENCE NI CONSCIENCE

L'introduction de la thèse de E.T. débute sur un constat établi avec partialité en ces termes "l'astrologie est certainement la plus vieille connaissance...la Science des astres méritait donc une approche sociologique". Depuis 1905, une règle s'applique à toute discipline ayant les prétentions de se hisser au rang de connaissance dénommée principe d'équivalence. Celui de vérifier que les lois de la physique satisfont aux mêmes équations dans cette matière.


Ni science

Or il s'avère que l'astrologie ne peut être une science car elle ne vérifie aucune des lois physiques de l'espace, puisqu'elle contredit une des découvertes majeures du XXe siècle la relativité. Ainsi pages 214 à 224 de son pensum ET développe les propos d'un psychanalyste disparu selon lequels l'astrologie serait synchrone. Notamment la synchronicité des influences astrales planétaires avec les événements terrestres dans la vie des individus. "Les astres annoncent les évènements à la date prédite". Une affirmation contredite par l'expérience. La physique prouve que la synchronicité n'existe pas. Notamment que tous les observateurs ne perçoivent pas de la même façon les événements, ainsi que l'ordre dans lequel ils se manifestent, s'ils les perçoivent. Einstein contredit Jung preuves à l'appui. Jung, charlatan en psychisme, disciple de Freud, proférait des théories farfelues facilement démenties ne serait-ce qu'avec la démonstration du gps. Les astrologues sont les seuls à croire que le Temps Universel a une application cosmique. A hauteur de la station de métro Javel sans aucun doute. A 20 000 km d'altitude il n'existe plus. Les planètes orbitant toutes à des dizaines de millions de km de la Terre il convient donc d'employer des échelles de temps relativistes. Que bien entendu les astrologues ignorent. Synchronicité...poil au nez.


L'astrologie dans ses représentations "cartographiques", Rabelais écrivait ses "pancartes" dans la Pantagruéline Pronostication, marque un recul de 2600 ans, puisqu'en -600 Anaximandre de Milet découvrait "Le système du monde", à savoir l'existence des espacements planétaires sans connaitre le télescope. L'astrologie abolit cette découverte fondamentale en réprésentant toutes les planètes sur une même circonfèrence conduisant à des aberrations. Ainsi les formations improbables, et impossibles, des relations de la Lune avec les autres planètes. La lune satellite de la Terre ne forme de relations de types Nouvelle Lune -conjonction- premier quartier,90°; Pleine Lune 180°, second quartier 270° et nouvelle pleine lune qu'avec le Soleil et rien d'autre. Le lecteur se reportera à l'annexe V des pages 835 à 841 à propos des délires lunatiques de l'auteure de la thèse. La lune ne peut former d'angularité avec aucune autre planète que la Terre, or celle-ci est inconnue de l'astrologie. Ou avec l'étoile. Le Soleil n'est pas considéré en cette qualité en astrologie.  


Ni conscience

Nul besoin de remonter à Sumer pour revendiquer un héritage mésopotamien dés lors que les travaux des principaux sumérologues sont ignorés de la bibliographie de l'auteure que ce soit Jean Bottéro ou Samuel Noah Kramer. ALors si l'on ne peut relier les influences aux dieux, au moins était-il envisageable de citer Sextus Empiricus, connu sous son nom grec de Sextoy Emperikoy, absent lui aussi des références citées, pour ses travaux notamment Aduersos Astrologos. Mme E.T. ignore le latin et le grec, tout comme cet autre ouvrage paru en français après 1628, suite à la déclaration de Louis XIII du 20 janvier au siège de la Rochelle, sous la plume du second général de l'Oratoire : Rapport sur l'Astrologie de Charles de Condren lequel écrivait au pouvoir politique "que les corps physiques planétaires sont dépourvus d'influences psychiques." Un contemporain de Morin, cité comme un de ses "présumés" grands amis dans l'édition de la Vie formatée du maitre de Villefranche en Beaujolais. Alors on ne sera guère surpris que la propagande de Mme ET soit en définitive non contradictoire au regard de la prétendue astropsychologie qu'elle prétend constituer une "preuve" de l'influence astrale. L'astropsychologie était condamnée par la Cour d'Appel de Paris dans un arrêt du 02/12/1987 relativement à l'affaire Grégory. Arrêt dans lequel 3 astropsychologues de presse reconnaissaient que "l'astropsychologie c'est du roman, bidon". La Cour de Paris jugeant que l'usage de l'astropsychologie cause des atteintes graves à la personnalité attribua d'importantes indemnités financières aux Villemin en réparation de leur préjudice.Depuis cette date, désormais 29 ans, aucun arrêt n'est venu contredire cette jurisprudence. Bizarrement Mme ET était victime d'amnésie en 2001 lorsqu'elle écrivit son pensum astrologique, car l'affaire Grégory Villemin en justice, au motif de l'astropsychologie, constitue un réel intérêt sociologique. Mme ET rédige sa thèse, sans antithèse avec la bénédiction de son directeur de soutenance évaporé.


D'autant que, sans remonter loin dans le temps, il suffit de consulter legifrance.gouv.fr pour découvrir une loi de juin 1984 selon laquelle il est interdit, sous peine d'amende d'utiliser le terme astropsychologie, puisque le vocable "psychologie" appartient à la catégorie des mots à usage protégé sans adjonction de qualificatif. Réglementant la profession de psychologue. La thèse de Mme ET va à l'encontre des lois en vigueur. Ce ne sera ni la première, ni non plus la dernière.


Que reste-t-il en définitive après ce premier inventaire? Résumons en deux mots du bruit et du buzz.


Du Bruit

La thèse de Mme ET visait essentiellement à susciter de l'entropie. L'entropie se défini comme le logarithme du nombre d'états accessibles. L'augmentation de la température rend plus d'états accessibles, raison pour laquelle l'entropie et le désordre s'accroissent. Dans la théorie de l'information de Shanon la définition s'applique aussi. L'information contenue dans un livre est le logarithme du nombre de façons de remplir le livre avec des mots ou des lettres. Comment identifier information et désordre? Le livre discipliné par une progression cohérente des idées exprimées délivre une information utilisable. Le livre dont le contenu est désordonné produit exclusivement du bruit. C'est à dire du désordre. Mme ET, comme JP Nicola, s'imaginent épistémocrates, détenteurs de savoir. Ils ignorent le sens de la loi de l'erreur définie en 1755 par Léonard Euler et Thomas Baye ainsi formulée : "plus vous faites d'observations avec un instrument imparfait, plus il semble certain que l'erreur dans votre conclusion sera proportionnelle à l'imperfection de l'instrument utilisé".


Les pancartes astrologiques caractérisent des gravures du bruit. Des points, sur une autoroute spatiale circulaire, reliés entre eux par de multiples liens illogiques, par exemple la lune avec d'autres planètes que la terre, en fonction de biais privilégiant des rapports prétendus angulaires sans l'être. Car aucun angle n'est plus privilégié qu'un autre et les seuls liaisons éventuelles sont synodiques de type planète étoile. Le reste ne présente aucun intérêt. Autre bruit, celui suscité par l'ignorance consistant à confondre les états phasiques de la matière avec des éléments, lesquels sont classés dans un tableau périodique dont le nombre est supérieur à 4. On alignerait ainsi la production de nombreux bruits et leurs manifestations de désordres, ce que fit ET en présentant des inepties pour des connaissances.Prenez le prétendu symbolisme des signes. Pas un moment ET ne rappelle que la pancarte du ciel est établie sur un ancien calendrier, ni plus les objections de Sextus à ce propos depuis le IIe siècle, ni ne signale que l'abbé Halma entreprenant la traduction du grec en français de la Composition Mathématique de Ptolémée, remarquait l'emploi d'un calendrier syriaque dans lequel le nom des mois prenait celui des signes. Faire croire qu'un signe existe donnez lui le nom d'un mois. Les romains firent cela pour deux de leurs empereurs : Jules César et Auguste. Devenu depuis juillet et Août de même longueur en jours. Auguste ne pouvant avoir mmoins que Jules. Le soleil, n'en déplaise aux astrologues ne "passe pas" sur les 360 coches du cercle de la pancarte lui assignant une position. Cette croyance survivait encore jusqu'au 11 juillet 2006. Depuis cette date, par décret du Premier Ministre Dominique de Villepin, la terre est un objet du système solaire soumis à la gravitation. La loi a consacré, dans le Décret Socle Commun des Connaissances les lois de Kepler et d'Einstein, aux articles L.332-2 et D.122-3 du code de l'Education. Tout le propos de ET passe désormais à la trappe.Poubelle.


Il en est de même de l'obsession de Jean Pierre Nicola pour la précession des équinoxes. Jusqu'en 1582 on s'intéressait de savoir à quelle date la Terre, par exemple, revient au point zéro de son orbite. Car de -3000 à +1582 la date varie considérablement. Du 17 octobre au 14 septembre. Depuis, par une loi religieuse Grégorienne monothéiste la date ne varie plus. Nous vivons dans l'artificiel, alors que la date varie manifestement physiquement. Et que le réchauffement climatique en est, sans doute, une des manifestations.Le calendrier des hommes devrait s'accorder avec la course de la planète sur laquelle ils vivent. La Terre, les astrologues ignorent qu'elle existe. Or en matière de preuve réelle, scientifique, d'une influence planétaire, c'est encore la Terre qui la fournit.Colloque de la société française de physique du 08/12/1993, exposé de Ladislas Robert laboratoire de biologie du tissu conjonctif, faculté de médecine cnrs 74 Université Paris Val de Marne. Le temps de la cellule quiescente dans le corps humain est scandé par les rythmes des réactions métaboliques. Ces horloges ou oscillateurs fonctionnent en relation avec la révolution terrestre. Autrement dit la thèse de ET aurait du être l'Homme d'aujourd'hui et la Terre. Les astres sont sans effet. Pour s'en convaincre il suffit d'appliquer la loi de Newton, attraction inversement proportionnelle à la distance. Pourquoi lever les yeux au ciel quand la vie et l'avenir d'un individu dépendent du sol sur lequel sont posé ses pieds? Voulez vous une preuve? Astroemail calcula les dates des 9 principaux alignements planétaires du système solaire sur 4000 ans sur un écart de 5° de longitudes toutes orbites confondues. A traduire en millions de km pour apprécier physiquement ce que cela représente réellement. Les astrologues du passé nomment cet effet par l'appellation dite de "la grande année". Le dernier à se distinguer dans cet exercice est le cardinal blanc Meister Johannes Von Toledo, véritable dignitaire de l'église romaine. Sur les 9 dates relevées rien ne s'est passé. Astroemail publia le dossier. De même que les analyses relatives à celles de Meister Von Toledo à propos de la dernière grande année le 17 septembre 1186 dans nos Pages Abonnés datées octobre 2015. Rien de notable dans l'histoire ne survenait ce 17 septembre 1186. Voulez vous connaître quelle sera la date de la prochaine grande année : 8 Septembre 2040.


Du buzz : ni chiants,ni chiens, ni scientiflics à l'Afis  

Le buzz constitue en soi une manifestation du bruit. Destiné à attirer l'attention. Contenu de l'information nulle. Simple effet grégaire. Rabelais appelait aussi cela en décrivant dans Pantagruel l'effet moutons de Panurge que l'on retrouve dans la Mode et lors des Soldes. Mme ET fit son buzz en instrumentant les sceptiques pour vendre sa soupe tout simplement. Panurge, Buzz, même chose seule l'appellation diffère.


L'AFIS, association Française pour l'information scientifique avait demandé le report de la soutenance de la thèse de ET, tout en sachant ne pouvoir l'obtenir, en constituant un comité scientifique pour appuyer sa démarche. Juridiquement les motifs faisaient défaut. L'AFIS publia un communiqué dans lequel la thèse de Mme ET était qualifiée de farce. Le mot est faible, ainsi qu'en dessous de la réalité. Dans son propos ET s'attaque en retour à la pensée sceptique en ces termes "la problèmatique du rationalisme" page 538. En quoi est-ce discutable d'avoir une approche scientifique d'une matière nourrissant la délinquance? Nous développerons en conclusion le cas de Michel Gauquelin à propos de ses trucages que ET présente sous les traits d'un martyre de l'astrologie. Dans le genre je préfère que l'on parle de Louis Gauffridy le 30 avril 1611 à Aix en Provence, car il est représentatif. Gauquelin en comparaison n'est qu'un escroc. ET souhaite promouvoir les horoscopes et faire taire les opposants à  son initiative. Attitude non démocratique que la sienne. De même page 799 dans son annexe elle qualifie l'AFIS d'inquisiteurs et de scientiflics. ET ignore tout de la vie des astrologues sous l'Ancien Régime pour s'exprimer ainsi. Car elle prendrait plus de recul sur le sujet pour s'exprimer en toute objectivité. Elle vit dans une société dans laquelle sa liberté de parole est libre tant qu'elle ne nuit ni à autrui, ni à l'ordre public démocratique. Un confort que lui envient bien des astrologues du passé. Lorsque Pierre Gassendi lança contre Morin une campagne publique de dénigrement en publiant un ouvrage à Lyon, au cours des années 1649, dénonçant l'exploitation de ses anciens amis pour de l'argent, afin de réparer les outrages faits à la mémoire de Joseph Gaultier prieur de la Valette, leur ami commun décédé, Jean Baptiste Morin consulta de toute urgence au Châtelet à Paris le Conseiller Henri, afin de savoir s'il risquait de se retrouver "emBastillé" en compagnie d'un autre Morin, mythomane, poursuivi pour s'être déclaré le fils de Dieu et qui sera exécuté en Place de Grève es qualité de guru d'une secte dangereuse.


Pour ET, l'Afis est un repaire de "talibans de la culture" et de "scientiflics". Des termes forts destinés à promouvoir la vente de son opus astrologique. "Taper" sur les sceptiques rapporte de l'argent. D'autant plus facilement que, nonobstant la position de ses membres, l'Afis n'a pas d'analyse structurée sur l'astrologie. Ainsi un des membres de son comité se commit dans une ânerie peu reluisante en soutenant l'argument de la réalité du 13e signe du zodiaque par l'effet de la précession, donnant ainsi l'occasion à ET de "l'allumer" pour son propos les béliers sont des poissons, sans toutefois comprendre où il voulait en venir. Car ET ne trouva pas d'argument à lui opposer autre que la raillerie gratuite du niveau potache de la cour de récréation. Un texte d'Henri Broch que l'on trouve sur le site de l'Afis. En résumé le professeur reprenait à son compte un argument de la contre propagande astrologique du CISOP sur le nombre de signes en alignant les constellations; mixé avec la précession. Rien d'extraordinaire lorsque l'on sait que l'astronome Delporte avant 1950 redécoupa la carte stellaire en définissant 88 constellations. Pourquoi 13 et pas 88. Les lumières de ces constellations nous parviennent puisque Delporte les répertoria. Quand à la précession, depuis la Gringorianne de 1582, il y a prescription par effet de gel. Peu importe. Ce propos nous renvoie à l'instrument imparfait de la "pancarte du ciel" des astrologues. Ils emploient une sorte de roue de Pythagore au lieu d'un ciel géocentrique classique avec orbites elliptiques. La roue des astrologues est un écrasé en ce sens que la circonférence se rapporte à un cercle, sur lequel ils positionnent des planètes, sans mesures exprimées en km ou en UA (unité astronomique de distance). Or cette roue représente en fait l'orbite terrestre de 390 millions de kms de circonférence. Avec une différence majeure l'orbite terrestre est non circulaire. Exit le cercle et notamment ses propiétés géométrique euclidiennes. Erreur de conception des astrologues. L'épaisseur de leur circonférence est de l'ordre d'un pica, et les espacements planétaires sont absents par application de l'équiprobabilité des localisations. Le Soleil à 150 millions de kms se trouve sur la roue, tout comme Neptune, à même niveau, située à 29 fois la même distance. Derrière cette circonférence, se trouvent figurés en coplanaire les "signes". Sans frontière, bord à bord, sur le même plan accolé. Pour les uns -les sidéralistes- ce sont les constellations qui se trouvent ainsi représentées. Pour les autres ce sont les "signes" car le dessin est tropique en référant à Ptolémée. Sauf qu'aucun des ouvrages grecs de Ptolémée à la BNF ne présente ce dessin. Et que la Tétrabible comporte suffisamment d'aberration pour que l'on puisse désormais soutenir que l'astronome d'Alexandrie n'en n'est pas l'auteur. Qu'il s'agit d'un artefact musulman propagé peu avant la Renaissance par Plato de Tivoli en Europe. Un faux. Quand à la pancarte actuelle, elle comporte l'emploi d'un calendrier présenté par l'abbé Halma, dans Hypothèses et Epoques des Planètes de Ptolémée, paru à Paris en 1820.  Une Dissertation de Halma sur les mois -page60- se rapportant à un calendrier syro macédonien usité dans l'orient chrétien des premiers empereurs de Constantinople couplé à un calendrier zodiacal de même époque retrouvé à la Bibliothèque Royale en 1630. La figure actuellement utilisée par les astrologues fut conçue en 1910 par Choisnard. Elle  diffère considérablement des carrés de Pythagore attribués à Morin en 1661 dans l'édition, elle aussi apocryphe, de l'Astrologia Gallica.Morin aurait renié l'astrologie lors des dernières années de sa vie. Les explications données sur les signes ou les constellations dans les pancartes du ciel des astrologues actuels datent du début du XXe siècle. Sur le plan astronomique, Henri Broch exposa une bétise. Pour la simple raison qu'entre la terre et le soleil il y a 1UA de distance, soit 150 millions de kms environ. Dans cet espace étroit ne peuvent tenir ni une ni non plus 13 constellations. Quand aux signes, le Soleil par sa position centrale dans le système, ne passe ni dedans, ni devant, vu qu'ils n'existent pas. La Terre seule se déplace sur son orbite laquelle ne comporte que des saisons via les 2 équinoxes et les 2 solstices, sans comporter aucun signe. Un astronome de l'Afis aurait pu se dévouer pour le lui expliquer. Preuve, contrairement aux affirmations préremptoires de ET qu'il n'y a ni chiant, ni chien, ni non plus de scientiflics à l'Afis pour réglementer le "bien penser" en commençant par leurs membres ou leurs adhérents. L'Afis adopte face à l'astrologie la position classique du Pyrrhonien : refuser son assentiment aux choses obscures -livre 1,7(13)- de Sextus Empericus. L'Afis ne dogmatise pas sur l'astrologie puisque tout y est faux. Le sceptique vit en accord avec ses idées. Atteignant ainsi l'ataraxie -tranquilité- qui est le télos du sceptique, la fin de sa démarche philosophique.


En résumé 90% des données astrologiques sont fausses (positions aspects, localisations notamment), la figure représentative est erronée, les distances comme les vitesses inconnues. Les bases de l'astronomie ignorées. Les astrologues considèrent l'harmonie du ciel, alors que le système solaire tout entier est chaotique. On observe une précession des orbites planétaires. On n'a pas décelé d'attracteur étrange, dans les sections de Poincaré, mais les mouvements sont quasi périodiques. Une réalité bien opposée au conformisme équilibré des astrologues béats. Puisque la collision Terre Mars est déjà calculée, ainsi que l'éjection de Mercure du système, car le chaos concerne en priorité les mouvements des planètes intérieures.


Classe préparatoire d'entrée à l'école de l'escroquerie

La conclusion de cette note de lecture ouvre la perspective sociologique de la délinquance, absente des propos de ET. Les prétendus martyrs de la cause de Mme Teissier se recrutent parmi les voyous et les escrocs. Prenez les statistiques de Michel Gauquelin -page 268- présentées au titre des preuves irréfutables de l'influence astrale. Tout le monde s'extasie sur son effet mars, et personne ne remarque qu'il s'agit d'une illustration pratique du biais du survivant.  Rappelons pour mémoire que le philosophe grec de l'atheisme Diagoras de Melos est l'inventeur de ce biais pour en avoir observé les ravages à son époque lors des naufrages maritimes. Gauquelin, malhonnêtement fit une application aux sportifs du sort des rescapés des voyages en mer de l'antiquité. On disait à Diagoras "priez la divinité et vous serez sauvé quand le navire sombrera dans les flots". Et Diagoras de répondre: "montrez moi donc les icones de ceux qui ont prié et qui pourtant sont péris". La divinité a-t-elle ses têtes en faisant des choix? Gauquelin appliqua ce biais afin de faire croire que les sportifs ont des positions marsiennes spéciales, en somme une empreinte astrale. Il fit la collection des prétendus meilleurs, en créant des survivants factices. L'astrologie constitue un système de représentation imaginaire. IL EST FACILE DE CREER DES ECHANTILLONS DES PLUS VISIBLES. Astroemail apporta la preuve de l'application de la même idée avec des joueurs d'échecs.En démontant l'expérience de Christophe de Cène. Gauquelin fit des succés momentanés, des événements mythiques durables à caractères répétitifs, en faisant disparaitre les perdants. En se focalisant uniquement sur les vainqueurs. Idée de la gagne éternelle du plus représentatif. En plus du biais psychologique trompeur il y avait aussi les trucages de ses données. Après une année d'observations, et de recherches, ces données furent retrouvées dans les séries de Gauquelin. Astroemail les a publiées. Ainsi il n'y a pas d'action des planètes, ni non plus de langage astrologique. J'en ai apporté la preuve avec des documents et un dossier complet, sans que quiconque ne réfute. L'astrologie affabule afin de soutirer de l'argent.Selon la définition de l'escroquerie donnée à l'ancien article 405 pénal "quiconque...en employant des manoeuvres frauduleuses pour persuader de l'existence de fausses entreprises, d'un pouvoir ou d'un crédit imaginaire, pour faire naitre l'espérance ou la crainte d'un succès, d'un accident ou de tout autre évènement chimérique se sera fait remettre ou délivrer, ou aura tenté de se faire remettre ou faire délivrer des fonds, des meubles, ou des obligations, dispositions, billets, promesses, quittances ou décharges et aura par un des ces moyens escroqué ou tenté d'escroquer la totalité ou partie de la fortune d'autrui sera puni d'un emprisonnement...."


Gauquelin fit croire à la théorie de la géniture astrale. Il méritait pour cela la prison. L'accumulation de ses échecs successifs l'accula au suicide. ET lui emboite le pas, on lui décerne le titre de docteur. Ce siècle, pas plus que les autres, n'a de morale. Vous volez 2 euros de marchandises à Monoprix et aussitôt c'est la comparution correctionnelle pour flagrant délit. Vous volez 450 millions d'euros, et on vous déroule pour cet exploit le tapis rouge, en vous invitant à la télévision pour exposer aux téléspectateurs votre philosophie. De ces moments particuliers il résulte des conséquences différentes. Selon que vous avez un avocat apte à jouer les mystères sur les parvis des églises, vous pouvez vous en sortir avec le minimum de la peine. Sun Tsé écrivait dans l'Art de la Guerre, gagner ou perdre n'est pas le plus important,c'est survivre à l'échec ou à la victoire qui compte.


Les déboires d'ET, avec sa page wikipedia, indiquent que sa survivance s'inscrit autrement qu'en une suite continue de louanges et de compliments éternels. Ce qui s'en va de la flute s'en revient au tambour disait-on dans ma campagne...


φclaude thebault  

07/2016







-le système du monde d'Anaximandre des intervales cosmiques, Jean Luc Perillié Symmetria et rationalité harmonique origine pythagoricienne de la notion grecque de symétrie L'Harmattan 2012





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