sorcellerie et cabriole du juge des référés
l'illicite dans son ascension vers la reconnaissance judiciaire de sa licéité
Quand le Juge des référés pigeonne les parties au procès Histoire admirable de la sorcière de Marseille et de l’avocate du diable en référé Par le pneumalogue[1] Sébastien Michaelis Une sorcière de Marseille obtient sa reconnaissance officielle par la justice de sa ville Estimant avoir été "victime d'une atteinte à son honneur et à sa réputation" une sorcière faisait citer un caravanier du désert devant le président du tgi de Marseille le 30 mai 2016. Au motif que les chameaux de ses caravanes parlaient la nuit aux étoiles. Rapportant les propos suivants : - j'ai payé 1700 euros pour un retour d'affection. Après règlement je n'ai plus eu de nouvelles de la sorcière. Je doute que cette sorcière passe ses nuits à ritualiser pour moi le retour de mon ex. Je déconseille cette sorcière. - j'ai payé une protection définitive 1898 euros ttc et je découvre que sa bulle a des trous par lesquels le mauvais sort s'acharne sur nous. La sorcière n'offre pas la garantie des vices cachés pour ses cuirasses protectrices - j'ai payé des travaux occultes 1686 euros. J'ai lu que pour le même prix elle propose des travaux sans mystère plus efficaces. Je demande le remboursement pour tromperie. Les chameaux transportent ainsi sur leurs dos de mauvais commentaires sur cette sorcière évoqués le soir autour du feu dans les oasis pendant la veillée sous la lumière des étoiles du désert. 07/2016 Archivage 25/12/2016 |
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