Astrologie maladie mentale
L'ASTROLOGIE MALADIE MENTALE © 2014 ASTROEMAIL DR reproduction interdite hypothèse chimique de l'excès de dopamine cerveau gauche astrology a mental illness : chemical hypothesis left brain LDopa Les neurotransmetteurs, notamment la LDopa a un effet secondaire d'incitation à l'astrologie
par Claude Thebault, Chercher un sens à l’inutile Il y a deux ans, une jeune femme passionnée de livres, et de lectures, recevait un héritage substantiel en argent, suite au décès de son père. Habitant un désert rural, sinistré par la disparition des commerces de proximité, elle décida d’investir cette somme dans une librairie de campagne, afin de donner à la population environnante le goût de lire. Louable initiative, égarée par un aveuglement absurde. De son point de vue, il y avait un SENS, à la coïncidence de disposer d’une somme d’argent à placer dans le commerce, et le vide intellectuel rural qu’elle constatait autour d’elle, afin de meubler son désœuvrement. Bien entendu sans analyse de marché, ni étude de viabilité. Sans demander, non plus, son avis à la communauté. Elle discerna, de son point de vue, une « forme » à exploiter entre l’absence de boutiques et l’argent hérité. Sans se rendre compte qu’elle se faisait plaisir, en habillant son initiative d’une intention altruiste, mercantile, peu réaliste. Car la disparition des commerces marque aussi un retour objectif à l’ergodicité du statut antérieur des campagnes, l’agriculture, au lieu de l’exploitation des champs de la pensée. Une lecture, déformée, en somme du destin, comme le faisait autrefois les romains, et que l’on nomme les « signes de la vie ». Ainsi, dit-on, Cicéron se prépara à mourir, en voyant un corbeau se poser sur son cadran solaire, quand une centurie de légionnaires se présenta à sa porte. Il fut en effet assassiné, sur ordre, sans que le corbeau ne lui apporta un fatal message venu du Sénat. Les commandements étaient donnés, depuis plusieurs jours, au centurion, chargé d’exécuter la décision au nom du peuple de Rome. C’est illogique d’attribuer au volatile la qualité de messager officiel. L’annonce du pli mortel était contenue dans le glaive du centurion exécuteur. Ce besoin de trouver un sens, à quelque chose, caractérise l’antilogique. Une rationalisation à postériori afin d’expliquer des faits, sans les comprendre. Le besoin selon lequel nous donnons un sens aux concepts inhibe la perception de leurs éléments constitutifs. Notamment leur caractère irréaliste. Ainsi la pratique de l’astrologie met en évidence l’irrationnel, l’incohérence, l’illogique et l’impossible, sous la forme d’une déficience cognitive particulière dont les symptômes caractérisent l’astrolopathie. ASTROLOPATHIE Mon associé, Gauthier de Bruges observa, en 2013, pendant 6 mois environ, les manifestations écrites, et les comportements, d’une communauté de personnes «astrologuant» sur Facebook, dans un forum tenu par une femme sous le pseudonyme obsidienne. Ces individus s’exprimaient en justifiant leur quotidien par des morinages. Ce néologisme vient de l’usage du pseudo déterminisme de l’Astrologica Gallica de Morin de Villefranche. Le schéma employé se résumant à placer le sens d’un fait, d’un évènement, d’une décision, d’une occurrence, sous une prétendue relation planétaire. Astroemail publie dans Astrodiko une définition de Moriner, Morinage, Morinade. La liaison planétaire explique tout, et tout s’y rapporte. Nous pouvons caricaturer ce comportement général sous la forme d’un dessin. Un fou traine en laisse une brosse à dents sur le sol. On lui demande « c’est quoi ? », il répond « c’est la relation vénus saturne mars aujourd’hui ». Demain ce sera l’éclipse de lune du 8 octobre, ou la nouvelle lune de novembre. Ainsi un accident d’avion, survenait le 17 juillet 2014, à cause d’une mauvaise relation Mars Uranus selon Bernard l’astrologue, trainant par terre sa brosse à dents en laisse. Un déterminisme planétaire en mode causal dépourvu de justification. L’étude consacrée à Morin, en deux éditions, publiée par Astroemail (130 et 131) attirait l’attention sur le rejet TOTAL du déterminisme en astrologie. En effet, les écrits de Morin se divisent en deux catégories. Ceux dont il est l’auteur, car publiés de son vivant. Ceux qui lui sont attribués post mortem. - De son vivant, nous avons les preuves écrites caractérisées que Morin se livrait exclusivement à la rationalisation à postériori des événements. Gassendi lui en fit l’observation, avec des reproches, à plusieurs reprises, dans leurs échanges de correspondances, notamment en 1649. Morin justifiait rétrospectivement la vie de ses contemporains, en donnant un sens par les astres. Il faisait des narrations interprétatives. Ce fait est suffisamment documenté. - Post Mortem, nous avons les preuves que l’Astrologia Gallica, écrite en 1649, fut remaniée, après le décès de Morin, et que ce travail, prit 5 ans. L’auteur de cette réécriture est connu : le secrétaire de la Reine de Pologne, Desnoyers, lequel intervint avec Tronson dans la publication, à la Haye, de l’Astrologica Gallica en 1661.
Or le déterminisme, attribué à Morin, repose exclusivement sur une date de naissance, de laquelle découleraient tous les événements de sa vie, expliqués dans sa Biographie « Vie de Morin ». La vérification des données natales, OFFICIELLES, publiée par Astroemail en janvier et février 2014, montra que Morin n’a jamais pu écrire ce qui lui est attribué, au titre du déterminisme, car sa date de naissance dans l’Astrologia Gallica est FAUSSE. Morin naquit à une autre date que le 22 février 1583. Morin le savait, Gassendi aussi. Le déterminisme de l’Astrologia Gallica est donc une mystification astrologique post mortem, entièrement fabriquée.Un ARTEFACT. Nous en avons déduit, que sur cette base, le déterminisme astrologique n’existe pas, et n’est pas démontré. Nous en avons déduit, aussi, que les personnes qui morinent sont des malades mentaux, et de dangereux affabulateurs caractéristiques. L’identification de la déficience mentale, selon laquelle, face à la réalité objective, les individus interprètent autre chose que l’exactitude matérielle, met en évidence un processus d’altération chimique dans le fonctionnement du cerveau. Constatons en complément, avant de poursuivre, un autre cas significatif de refus de l’évidence matérielle concrète. Remplacée par l’augmentation de la tendance à la croyance, et à la compulsion dans l’imaginaire. Astrolopathie du géocentrisme L’attention était, à nouveau attirée, par Gauthier de Bruges, dans son billet voyage en kharmastrologie, publié début octobre 2014 sur ce site. Il citait un extrait d’une déclaration disctintive de Mme Laurence Larzul, en faveur de l’irrationnel, selon laquelle l’astrologie ne saurait se conformer « à la réalité astronomique. C'est ne pas comprendre qu'il s'agit de deux corpus de connaissance dorénavant tout à fait différents », écrivait-elle. La pathologie astrologique s’exprime par la déformation perceptuelle. Ainsi il y aurait des familles d’explications possibles. Selon Mme Larzul, aussi saines mentalement l’une que l’autre. Elle refuse toute forme d’explication unique. On trouve cet argument chez la majorité des astrologues, lesquels défendent leurs pratiques de l’imaginaire en employant des mots savants, sans en connaître le sens exact. Ainsi cette apostrophe « je fais du géocentrisme et vous de l’héliocentrisme ». Ou, encore, les tweets en anglais sur le même thème « you know the difference ». Or il n’existe qu’UNE SEULE explication, et non plusieurs, au motif qu’une planète ne se dédouble pas. A une date donnée, elle se trouve sidéralement, à une seule, et unique, position longitudinale sur son orbite, et nulle part ailleurs. Cela provient de l’ignorance que la représentation géocentrique va de Ptolémée à Tycho Brahé avec des planètes se mouvant, CHACUNE, sur un épicycle DIFFERENT de l’autre. Or les astrologues emploient un modèle planétaire dégénéré, que Ptolémée refuserait d’utiliser. Il est de même pour les anglais avec leurs roues imitées de Robert Fludd, lesquelles posent les planètes en rangées, sur les longitudes, inscrivant derrière les symboles d’aspects, sans les tracer dans la figure. On constate donc, chez les anglo saxons modernes, comme les francophones, l’usage d’un non sens représentatif se traduisant par l’emploi exclusif d’une déformation schématique. Lorsque l’on explique à ces personnes, qu’une relation, par exemple, Vénus Uranus est impossible, lors de l’éclipse du 8 octobre, 2014, car ces planètes, prises sur leurs orbites, n’ont pas cette relation. On obtient une réponse de colère, selon laquelle elles ont compris « qu’une relation mercure mars, ou mercure uranus en cours perturbe la compréhension ». Nous en revenons à une morinade, une famille d’interprétation de non sens. Pourquoi attribuer l’astrolopathie à une déficience mentale ? Au motif qu’il a été observé que l’injection de L Dopa, dans le traitement du Parkinson, comporte des effets secondaires. Notamment l’augmentation des tendances compulsives à reconnaître, et à interpréter, des formes. Ces personnes voient, ce qu’elles croient être, des séries prévisibles d’événements, ou de probabilités. Il en résulte une augmentation des tendances à jouer aux jeux de hasard, ou à faire des prévisions astrologiques débridées. On peut formuler l’hypothèse, selon laquelle, des personnes se lancent dans l’astrologie par suite d’une concentration en dopamine (neurotransmetteur) significative dans leur cerveau gauche, apte à la reconnaissance des formes. Sans nécessairement suivre de traitement spécifique. On peut aussi formuler une seconde hypothèse, selon laquelle, les incitations à l’horoscope entretiennent, chez certaines personnes prédisposées, une astrolopathie latente, susceptible de se développer en s’aggravant. Cette remarque renvoie au billet d'Astrosophie « la communauté du signe dans le ciel », publié sur ce site en janvier 2014. L’astrologie de l’imaginaire présente une autre forme de maladie mentale : la distorsion de personnalité. André Salmon, dans son enquête parue au XXe siècle, sur la décadence des consultations de somnambulisme[1] cite sa rencontre, à Paris, de Azan jackson comparable en prétentions à celle, développée par Mme Larzul, en révélation kharmatique : « Azan Jackson, le prince hindou, descendant de sept générations de magiciens, Professeur diplômé des sciences occultes de la S.A. de Chigaco (U.S.A), Membre du Conseil Supérieur de l’Université de Mexico, Grand Maître de la Faculté de Bénarès, Seigneur de Jérusalem, Grand Dignitaire de Monte-Carlo (sic), Chevalier du Temple d’Osiris, Commandeur de l’ordre de Jupiter ». .La revue Astres publiait des divagations équivalentes à la maîtrise initiatique revendiquée par Mme Larzul : -Hécate la sorcière luciférienne du XVIe arrondissement à Paris aux pratiques occultes ancestrales et aux références prestigieuses (sorcière de famille) -Bernard, le voyant des voyants, le seul voyant consulté par ses confrères, de retour à Paris après l’Afrique, le canada, l’amérique, haiti -Ou encore, tous ces chevaliers, hautement décorés pour services humains, et autres grands croix du dévouement des palmes humanitaires dont les publicités s’étalaient dans la revue. En somme des déformations, toutes aussi boursoufflées, que la révélation dévoilée de la kundulani de Mme Larzul, laquelle ne lui permet toujours pas de se déplacer comme les moines tibétains initiés à la sustentation au dessus du sol. Astrologuer[2] L’intérêt pour l’astrologie relève, hypothèse à vérifier, d’une prédisposition dopaminergique du cerveau. L’astrologue Dan Martin est mort d’un Parkinson, mais tous les parkinsoniens ne sont pas astrologues[3]. Parmi les personnes traitées avec L.Dopa, celles qui jouent se ruinent. La documentation actuelle ne comporte pas de cas de gagnants devenus millionnaires au Casino. En revanche des procès sont en cours contre les laboratoires pharmaceutiques, en réparation des effets secondaires de la molécule chimique administrée. La prédisposition dopaminergique, exposée comme hypothèse, peut en cas de prise en charge de bonne heure, être régulée afin d’améliorer la santé mentale. Fondamentalement, les planètes, et leurs mouvements, s’analysent comme un système de probabilités. Le philosophe sceptique, Carnéade de Cyrène, fut le premier à faire cette association, vers -150, en posant aux astrologues le problème des hécatombes collectives, auquel l’astrologie est, encore à ce jour, incapable d’apporter une réponse satisfaisante. Comment le pourrait-elle, d’ailleurs, avec son astronomie de l’imaginaire des planètes qui avancent, et reculent, alternativement, en cours d’année. Les amateurs d’astrologie, de l’imaginaire, présenteraient une dopaminergie naturelle, les incitant à « voir des formes », et à délirer en développant une activité soutenue de surinterprétations. Il conviendrait de réguler cette production compulsive par des exercices de rééquilibrages réalistes, réduisant les tendances spontanées à la théorisation. Cela nécessiterait une meilleure prise en compte du problème par les présumés, ou prétendus enseignants. Mais c’est peine perdue. Mlle Darmandy enseigne l’astrologie, en banlieue parisienne, sur une durée de 7 ans, en débutant par les 4 éléments, lesquel sont essentiellement des ETATS de la matière. Confondre les états de la matière avec des éléments pose un sérieux problème d'éducation. Pour finir, sa dernière année, par les révolutions solaires, alors que le Soleil rote uniquement sur lui-même en 27,27 jours et non 365 jours. De toute évidence voilà une formation à sérieusement dépoussiérer de ses scories, afin de ne plus inciter, les prédisposés, à astrologuer davantage. Une observation d’avance inutile, puisque ceux qui astrologuent sont imperméables car incapables de comprendre, pour des raisons chimiques. Ce sont des malades. La dopamine, comporte le mot DOPE, c’est comme le LSD. Dire aux drogués de se désintoxiquer ne sert à rien. A l’époque, de l’occupation romaine de la Palestine, tous les quatre matins, des drogués religieux s’excitaient se disant investis d’une mission divine de sauvetage d’Israël. Une forme, vraisemblable de dopaminergie religieuse spécifique. Le pouvoir romain prit l’habitude de crucifier les apprentis sauveurs, afin de les dissuader par l’exemple. Cette réponse répressive constituait en elle même une déformation. Elle suscita, plus de vocations au martyre, que de prudence. Le plus célèbre était le prêcheur des chrétiens. Un exemple déformant suscite en réponse une nouvelle déformation. Les déformations s’attirent comme les aimants. Déporter les meneurs d’insurrections dans l’Empire, sans publicité, ou les liquider dans l’anonymat, étaient une meilleure réponse dissuasive. La chimie constituerait une réponse théorique au problème de l’astrolopathie, sans être la seule, et unique, alternative. Carnéade de Cyrène posa une colle aux astrologues, avec ses morts collectifs, notamment les naufrages, sans toutefois dépasser le niveau de l’interrogation probabiliste. Mais les questions philosophiques sont des moyens impuissants face à la maladie mentale d'une communauté délirante. Des traitements existent contre les pratiques maladives de l'astrologie, et de ses formes actuelles de démence. Nous devons les trouver. claude thébault éditeur d’Astroemail
[1] L’américain Edgar Cayce étant le cas le plus célèbre au Xxe siècle de révélations par somnambulisme [2] Néologisme à employer au sens de divaguer avec le zodiaque, les planètes, et les aspects [3] La statistique des astrologues morts de LDopa serait intéressante à connaître
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