
L'astronomie imaginaire des astrologues
(c) astromystification 2014 414 ans de mystifications astronomico astrologiques, à propos des relations des astrologues avec leurs données astronomiques english abstract : Occidental astrologers get use with a fairy tale astronomic system since 414 years old : false moves,false solar system representation, false planets locations too.You should know : fictive astronomy kill at any way.
LES ASTRONOMICS DE L'ASTROLOGIE DES ASTROLOGUES 414 ans de mystifications astronomico-astrologiques Pourquoi l’astrologie n’a plus de bases astronomiques sérieuses ? Les raisons pour lesquelles ses dates prévisionnelles sont inopérantes ! Les motifs pour lesquels son astronomie est illusoire, fictive, trompeuse et sans fondement Origine de l’astronomie imaginaire des astrologues Après la découverte de la confusion, par les astrologues, du mouvement relatif de la Lune, autour de la Terre, avec les autres mouvements interplanétaires, recherchons pourquoi l’astrologie fonctionne avec une astronomie de l’imaginaire, en lieu et place de la réalité observable. Les Sources Pour mener à bien cette analyse nous disposons de deux écrits à peu près comparables, l’un en géométrie, l’autre en logarithmes : -La Composition Mathématique de Ptolémée en 2 tomes, traduite en 1804 du Grec en Français, par l’Abbé Halma. Ce document date les connaissances relativement à la lune au premier siècle. -La Théorie des Planètes du Comte de Merveilles, Blaise de Pagan, parue en 1657 à Paris. En 1661 Blaise de Pagan publiait son Astrologie Naturelle. Ouvrage comportant plusieurs renvois dans le texte à sa Théorie des Planètes. A la différence de Ptolémée, dont la Composition Mathématique comporte de nombreux tableaux, sans liens, ni appels de note, ou de références, à un autre ouvrage, lui étant attribué à tort, la Tétrabible ou Quadripartite de l’astrologie. Les données 1) Ptolémée consacrait, les derniers chapitres du tome 1 de sa Composition Mathématique, à l’étude spécifique du mouvement de la Lune, illustrés de tableaux divisés en positions angulaires exprimés en degrés. Ptolémée recherchait le mouvement vrai de la Lune, à partir des nouvelles et pleines lunes, ainsi qu’en étudiant l’anomalie de son déplacement. Les tableaux des positions correspondent à celles de son parcourt sur son orbite, sans toutefois en discerner la taille par la mesure de sa dimension. Sur la base de calculs, prenant en compte des séries de 19 années, en remontant parfois jusqu’en – 480, Ptolémée calcula la course moyenne de la Lune : 13°3’53 ‘’ en 24 heures, sur un cercle de 360. L’origine de la confusion des orbites apparaît dès le 1er siècle, avec l’incapacité de distinguer 360° en local, autour de la terre, de 360° en course interplanétaire. Bien des calculs de trigonométrie figurant dans son livre V sont faux puisqu’il pose comme condition la position de la Lune dans le zodiaque. Or elle n’y va jamais seule, mais toujours accompagnée de la Terre. En effet, Ptolémée, travaillant à l’œil nu[1], sur calendriers, et colonnes de chiffres en tableaux, manquait d’outillage pour opérer la différenciation. De la même manière qu’aujourd’hui, des personnes, remplissent des colonnes de tableur Excel s’imaginant occulter des étoiles situées à des centaines d’années lumière avec des astéroïdes du système solaire, en se référant à une représentation en 1 seule dimension, la longitude. Une erreur fatale de perspective. 2) Blaise de Pagan publia, lui aussi, environ 1500 ans après Ptolémée, une Théorie des Planètes. Dans laquelle, en 1657, il précisait le choix de la représentation astrologique du ciel retenue au milieu du XVIIe siècle. Selon son témoignage, la communauté des astrologues, s’adapta à un système mixte, reconnu comme « vérité officielle » religieuse. Un compromis de l’héliocentrisme de Copernic, réintroduisant une constante de géocentrisme, sur une modélisation de Tycho Brahé. Cette hybridation conceptuelle souffrit de deux facteurs. Le premier un problème de compréhension. Le second, explicité dans son Astrologie Naturelle, constate un décrochage intellectuel, suivi du rejet de l’astronomie par les astrologues de son temps. a)Transition vers l’imaginaire de la représentation planétaire Blaise de Pagan écrivit : « Après que l’astronomie de Copernic eut démontré le mouvement des cinq planètes autour du Soleil, & non point à l’entour de la Terre. Le système de Ptolémée suivy de tous les Anciens, fust banny pour jamais des écoles ; mais la dispute de la Terre mobile, hors du centre de l’Univers ne fut pas si facilement abolie. D’où vint que Tycho Brahé, le phoenix des astronomes émulateur de la gloire de Copernic…se mit à composer un troisième système des deux précédents posant la Terre immobile au centre du mouvement du Soleil, et le Soleil toujours mobile en centre des mouvements des cinq planètes Saturne, Jupiter,Mars,Vénus,Mercure. Dans lesquels ayant trouvé les mêmes affections et propriétés des orbes célestes que Copernic, il est arrivé que les astronomes ont depuis gardé ce fondement, dans les Théories et les Tables Astronomiques. » « Puisque tout ce qui convient au mouvement du Soleil dans le système de Tycho, convient au mouvement de la Terre dans le système de Copernic, pour suivre les mêmes traces nous observerons les mêmes maximes et vous enseignerons à former le système apparent de l’Univers en cette sorte. » Etait élaborée, comme système représentatif, une ellipse ayant deux foyers rapprochés. Le premier constitué du Soleil, le second de la Terre. Les planètes orbitant autour d’eux. La représentation du système des astrologues au XVIIe avec ses deux foyers Toutefois, le schéma publié par Blaise de Pagan illustre la lune orbitant en satellite de la Terre. Sans toutefois opérer ensuite, dans ses écrits, la distinction entre orbite locale et orbites interplanétaires, pourtant dissociées dans son illustration. La confusion des orbites, observée chez Ptolémée, persistait donc encore. Les interprétations, de Blaise de Pagan, comme celles des autres astrologues de son siècle, laissent la Lune vagabonder, seule, dans le zodiaque en compagnie des autres planètes. b) Renoncement des astrologues à l’astronomie Blaise de Pagan donne ensuite, dans son Astrologie Naturelle, le motif de la rupture intervenue entre astrologues et astronomes, avec une datation approximative. « Anciennement astronomie et astrologie étaient inséparables l’une de l’autre ; et jusqu’aux temps d’Alphonse X roi de Castille…Mais comme les Tables astronomiques et les Ephémérides du mouvement des Planètes commencèrent à se multiplier en Europe, les astrologues commencèrent à négliger l’étude de l’astronomie, et les astronomes à mépriser les professeurs de l’astrologie. Les uns n’estimaient que les avantages qui leur arrivaient de la prédiction. Les autres au contraire ne se glorifiaient que de la noblesse de la Théorie. » Ce seraient donc une conséquence de l’invention de l’imprimerie. La fin de la rareté des Ephémérides, suite à leur multiplication en plusieurs exemplaires, à partir de la Renaissance (1500), s’accompagne du passage progressif de l’astrologie, de l’astronomie réelle, à une astronomie imaginaire. En effet, les tables de mouvements planétaires, établies sur le compromis des systèmes de Copernic et Tycho Brahé, donnent des positions planétaires erronées puisque la Terre, dans la réalité, n’est pas un foyer d’ellipses orbitales pour les autres planètes. Ce système perdure encore dans les recueils d’éphémérides pour astrologues publiés au XXe et au XXIe siècles. Lesquels comportent 50% d’héliocentrisme pour les aspects synodiques Soleil Planètes corrigés en relatif avec 50% de faux géocentrisme. L’indisponibilité des recueils de positions planétaires, avant l’invention de l’imprimerie, obligeait les astrologues à étudier les mouvements, pour observer les événements, et en consigner les dates sous forme de relevés. Dès lors que ce travail était ensuite assuré par un seul, au profit de tous, les astrologues délaissèrent leurs travaux d’astronomie, sans comprendre l’intérêt de cette discipline, dans le quotidien de leur activité. Tout en se désintéressant de son évolution et de ses découvertes. Louis Rougier notait dans La religion astrale des Pythagoriciens : « l’astronomie numérique des babyloniens leur suffit pour établir une connaissance des Temps. Jamais les babyloniens ne s’aperçurent que les problèmes de l’astronomie sont avant tout des problèmes de géométrie. Leur astronomie se borne à être une science des mouvements angulaires des astres, représentés par des séries numériques »[2] La tare numérique des astrologues a donc une origine très ancienne. Elle est aussi leur talon d’Achille car elle constitue leur principal point faible. Pourvu qu’ils aient des dates, peu importe, en définitive, le moyen employé pour les obtenir, les astrologues s’accommodent de l’à peu près et du superficiel, y compris même du faux. L’usage des rétrogradations notamment. Les astrologues emploient de fausses localisations de planètes, situées ailleurs qu’aux degrés où leurs éphémérides les positionnent. Astronomics : l’astronomie fictive des astrologues Le compromis employé au XVIIe, entre l’héliocentrisme balbutiant de Copernic, et le regain géocentriste de Tycho Brahé, rapporté par Blaise de Pagan s’accompagnait d’une mécanique planétaire à rétrogradations multiples, non conforme à leurs mouvements sidéraux. Prenons le cas de Mercure. Son mouvement sidéral réel est de 87 jours. Les astrologues lui assignent 365 jours. Ce système fut intégralement conservé au XXe siècle lors du renouveau de l’astrologie. Le Traité de Barbault paru en 1961 indique pour Mercure un mouvement d’une durée annuelle. Alors que sur cette longueur de temps la planète fait 4 fois 360° en sidéral, au lieu d’une. Vous en déduisez que le Mercure des astrologues ne se trouve jamais, dans leurs cartes à sa position réelle. Leurs prévisions s’en ressentent aussi par leurs erreurs. La représentation du système planétaire, fruit d’un compromis entre deux systèmes, au XVIIe, subit une simplification extrême en occident au début du XXe siècle. Faisant table rase du modèle d’hybridation à orbites planétaires, à double foyer, le polytechnicien Paul Choisnard, en 1910, pour la francophonie, proposait, au nom d’une « conception scientifique » un modèle de circulation planétaire à voie unique, sur un périphérique interplanétaire commun. Une aberration prouvant que l’Ecole Polytechnique Française produit plus de déchets qu’on ne l’imaginait dans ses promotions. Choisnard s’étant distingué notamment par son aptitude à truquer, ainsi qu’en témoignent Jacques Sadoul dans l’Enigme du Zodiaque, et Françoise Gauquelin dans le maniement des statistiques des effets de naissances héréditaires (3). La carte de Choisnard constitue un écrasé des mouvements planétaires sur une roue de Pythagore d’écliptique de 360°. Les aspects s’y déforment en abolissant les distances. Une pure irréalité astronomique. Une altération caricaturale du système solaire défiguré, marquant le retour au concept Ptolémaique du premier siècle. Choisnard interdit ainsi aux astrologues l’accès à la 3e dimension, les distances, et à la 4e, les vitesses, ainsi qu’au maniement de la Topologie de Poincaré. L'astronomie fictionnelle des astrologues : le grand périphérique interplanétaire à voie unique Le système de Choisnard rétrograde les mouvements en faisant orbiter l’étoile centrale et les planètes autour de la Terre. Accompagné de Tables des mouvements (éphémérides) élaborées sur un autre système que le sien, celui du compromis Copernic Tycho Brahé, encore usité par les éditeurs de logiciels. Ainsi l’astrologie emploie des outils astronomiques fantaisistes et extravagants. En conclusion Le déclin de l'astronomie chez les astrologues comporte donc deux causes. La paresse intellectuelle, autant que la médiocrité du recrutement des apprentis astrologues.Fainéantise et moindre effort par suite de la mise à disposition des Tables de Mouvements planétaires. Engagement d'incompétents dans l'activité du pronostic, parce que cela rapporte de duper les ignorants. Le développement des activités basées sur des positions planétaires imaginaires en apporte la preuve.Ainsi que l'absence de critique sur la fiabilité des outils employés.Et l'acceptation bornée du retour au système de Ptolémée, inadapté à la réalité du système solaire. Une blogueuse interpellait récemment le WP d’Astroemail en ces termes : « Croyez vous que l’on sort de plus 2000 ans de pratique astrologique par un simple coup de baguette magique? C'est pas demain que vous changerez les choses» C’est 414 ans de pratique, et non 2000, pour les éphémérides combinées erronées, et 1 siècle, pour la roue de Pythagore à usage de périphérique interplanétaire. Compte tenu que dans cette période, 50% d’héliocentrisme ont été régulièrement instillés, la réforme restant à accomplir pour corriger les aberrations est moins considérable en délai qu’il n’y paraît. Cette charmante interpellatrice ajoutait encore : « vous vous mettez à dos la majorité de l'élite des astrologues » La Crème astrologique se compose de mystificateurs. Faut-il accepter d'être berné par des enfumeurs professionnels? Leur fréquentation n'intéresse que les moutons de Panurge. Ceux qui recherchent les fables et les contes de l'astronomie imaginaire. C'est votre problème de les rejoindre pour les imiter. Aux risques et périls de votre santé mentale. Car c'est connu les psychopathes se rallient les suiveurs. Suivre les idiots assertifs dans la mauvaise direction. Jean Paul Krivine écrivait dans SPS « l’astrologie ça ne marche pas, ça ne marchera jamais ». Comment faire un pas quand on est cul de jatte ? message de prévention : ATTENTION l'astronomie imaginaire TUE Claude Thebault éditeur d’astroemail et d’astromystifications [1] La Lunette astronomique fut inventée par Galilée 14 siècles après Ptolémée [2] Louis Rougier « la religion astrale des pythagoriciens » PUF 1959, pages 27 et 28 (3) André Salmon dans le reportage intitulé "Voyage au pays des sciences inexactes" écrivait que Paul Choisnard se présentait à la Presse en revendiquant la qualité "important industriel". Une imposture. Paul Choisnard fit une carrière militaire dans l'artillerie, et se lança dans l'astrologie en prenant sa retraite de l'armée. Réalité confirmée par Jacques Sadoul et Françoise Gauquelin, l'ex femme de Michel Gauquelin. Sur le Mouvement de la Lune, la carte inventée par Choisnard, lui donne le mouvement interplanétaire ci dessous Alors que le mouvement réel de la Lune est local, relatif à la Terre, ce qui condamne l'astrologie horaire |
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