
Publication professionnelle des mouvements planétaires et de mécanique orbitale
Kepler Newton Poincaré Relativité + synodiques sidérales et moments angulaires
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Mystification de l'Ére du Verseau mensonges, tromperie,et imposture Impossibilité du concept d'ère astrologique en genéral et de celui du Verseau en particulier La géologie classe les périodes de la Terre, étalées sur de très longues durées, dans un système de catégories composées en ères, Primaire, Secondaire, Tertiaire, Quaternaire etc... Les astrologues adaptèrent la géologie à l’astrologie, sous l'influence de l'anthroposophe allemand Rudolf Steiner, lequel imagina le pré découpage des périodes géo astrologiques, en 1918, dont la notion la plus popularisée est celle de l’ère du Verseau L'analyse Par gauthier de bruges, Passage de l'Étoile Le système repose, selon la théorie de Steiner, sur le "passage" du Point Vernal dans la constellation visée. Ce mécanisme séduisant relève de l’utopie. Voici pourquoi. 1) Premier problème localiser le Point Vernal ? Selon Steiner le Point Vernal se trouve sur la ligne de circonférence de passage du Soleil. Or l’écliptique est une illusion visuelle. Le Point Vernal correspond au 0° du Bélier, époque de l’équinoxe de printemps. Date à laquelle le Soleil se trouverait à cette position. Pourquoi le Point Vernal? Outre qu'il symbolise le point Zéro, marqueur du début de quelque chose, aiguille d'un commencement -sans logique- les astrologues l'identifient avec l'équinoxe de printemps. Une déformation dans la mesure où il s'agit d'un court moment, dans le développement du Moyen Mouvement de la Terre, n'ayant aucune vocation ni à l'éternité, ni non plus à la répétition, notamment si un corps planétaire, autre que la Terre pouvait passer à cette position particulière. Le Soleil n’a qu’un seul mouvement, celui de roter sur lui-même en 27,27 jours, ainsi que Carrington le démontra en 1853. En moyenne 13 fois par an, dans un espace de 1 392 000 km, correspondant à son diamètre. Il est donc physiquement impossible au Soleil de se déplacer, à quelque période que ce soit de l’année, sur la circonférence écliptique des astrologues pour se trouver les 20, 21, 22 ou 23 mars, selon les années, sur la longitude 0. Le Soleil ne passe pas au Point Vernal de la Terre. Le Soleil à aussi un Point 0 (ou Vernal) du cercle de rotation sur lui-même La Terre, en revanche, effectue autour du Soleil un mouvement sidéral en 365,25 jours. Son orbite possède le km ou la longitude 0. Sa circonférence dépasse 930 000 000 de km. C’est donc le km 0, franchit chaque année, par la Terre, mais à une autre date qu’en Mars, à savoir les 22,23 ou 24 septembre auquel correspond le point vernal. Soit l’équinoxe d’automne. Point symétrique opposé à celui du 20 mars. Rudolph Steiner se trompait-il seulement sur la date de l’événement? La Terre au Point Vernal de son orbite sidérale le 24 septembre 2014 2) Second problème : le « passage[1] » du point vernal Steiner comptait sur le phénomène de précession nutation, pour théoriser le déplacement du Point Vernal. Une explication autant audacieuse qu'inconsistante car la précession gyroscopique de la Terre par chancellements successifs ne se manifeste pas particulièrement au Point Vernal de l'orbite de la Terre. Ainsi on note une oscillation libre de 435 jours, dite de Chandler, indépendante du retour régulier de la Terre à son Moyen mouvement annuel, chaque année en septembre. Le Point Vernal ne peut être représenté par le Soleil, à une date donnée, ainsi qu’il résulte des rotations de Carrington, déjà exposées. Le Point Vernal ne peut, non plus, être représenté par le passage de la Terre, laquelle, agitée par le phénomène précessif, à la date de l’équinoxe de printemps, se trouve alors physiquement 180 longitudes plus loin. Ce n‘est donc pas la quantité de précession nutation, qui se manifeste matériellement, sur l’emplacement du Point Vernal de l’orbite terrestre, alors VIDE de toute occupation d’un mouvement de rotation ou de dynamique terrestre. équinoxe de printemps le 21 mars 1922, le Point Vernal de l'orbite de la Terre est VIDE Rudolph Steiner se trompait aussi une seconde fois en théorisant le concept de «passage» du point vernal. INEXISTANT. Rien ne se produit sur le degré 0, ni sur la Terre, ni non plus sur une autre constellation. Il n’y a donc aucun passage du Point Vernal dans le système solaire lors de l’équinoxe de printemps. Il n’y en a encore moins dans une constellation extérieure, située à des centaines d’année lumière de cet emplacement. LE POINT VERNAL N'EST PAS UNE AIGUILLE ORIENTÉE DANS UNE DIRECTION EN FONCTION DES CHANCELLEMENTS GYROSCOPIQUES DE LA TERRE 3) Que constate-t-on ? En 6000 ans les équinoxes se produisent bien, avec régularité, aux degrés 0 et 180 de la rotation sidérale Terrestre : - Année – 2998 équinoxe de printemps le 15 avril Terre à 180° à 09h41 équinoxe d’automne le 16 octobre Terre à 0° à 08 :41 - Année – 1745 équinoxe de printemps le 05 avril Terre à 180° à 23 :29 équinoxe d’automne le 08 octobre Terre à 0° à 06 :14 - Année 0, équinoxe de printemps le 22 mars Terre à 180° à 17 :17 équinoxe d’automne le 25 sept Terre à 0° à 03 :12 Mais le Point Vernal, aux dates d’équinoxes de printemps, est vide, ni le Soleil, ni la Terre, manifestation de la précession ne l’occupent. Le retour annuel de la Terre, à la position de son moyen mouvement, en septembre, est ignoré de Steiner. Alors que la Terre est en mesure d’exercer le même effet, sur n’importe lequel des 359 autres degrés de la circonférence de son orbite, pour quelle raison particulière le 360e aurait une importance plus déterminante qu’un autre? Il faudrait le prouver, et non simplement l’affirmer comme le fit Steiner. En fin de compte Steiner créa un épiphénomène à partir de RIEN. Il élabora une sous classification pour chaque ère géoastrologique en la subdivisant en 3 « decani », chacune sous une influence planétaire, on se demande bien pourquoi, avec prédécoupage en époques historiques « perse, inde antique, egypto-chaldeo-babylonienne etc… » Y compris en établissant une chronologie chiffrée de type science fiction avec les périodes post atlantide. Un roman de toute pièces, sous la forme d’un scénario de film. Rudolf Steiner en quelque sorte c’est la Guerre des Étoiles avant l'apparition du coté obscur de la Force. Le fantastique délire, ou le délire fantastique. La théorie des ères géoastrologiques dans sa formulation, par Steiner, constitue une manifestation du sophisme téléologique. Illusion de savoir où l’on va en fonction de repères d’un chemin tracé d’avance. En proposant la vue complète d’un système, déformant, dans lequel on enferme la pensée des autres. Un agent ne fait rien s’il ne poursuit pas une fin dernière, un but fixé (Saint Thomas d'Aquin Somme Théologique) « agen autem non movet nisi ex intentione finis ». L’argument de l’ère du Verseau poursuivait un but déterminé. Imposer une glose ésotérique, tirée par les cheveux, comme vérite officielle? A moins que ce ne soit, chez Steiner, l’expression d’un trouble mental de la personnalité, une compulsion prépondérante des croyances bizarres, schizotypique. gdb Les ères astrologiques sont comme les icônes des rescapés de Diagoras le Mélien. Il y a ce que l'on voit -visage déformant- et la réalité que l'on ignore car non montrée. Dans le cas de l'ère astrologique la lecture en mode de diagoras permet de découvrir la pratique du "telos", le biais téléologique aux fins d'endoctrinement. La théorie des ères est un épiphénomène construit sur le VIDE comme mode d'endoctrinement (Diagoras : où sont les icônes de ceux ayant prié mais qui sont péris en mer? la prière pour survivre aux naufrages étant conçue comme moyen de prosélytisme religieux). L'ère Astrologique est un mode de prosélytisme pour les oeuvres du Paranormal. [1] Le 8 janvier 1918 Rudolf Steiner donnait à Dornach, en Allemagne, une mémorable conférence « astrologique précessionnelle » dans laquelle il décrivait, de son point de vue, la succession des ères précessionnelles de 2160 ans chacune. Ainsi que le rappelait Christian Lazaridés dans un pdf de mai 2010 relatif aux décans des ères de Steiner, auteur de « Vivons nous le commencement de l’ère des Poissons » Genève 1989 gauthier de bruges 11/14 dernière mise à jour des pages 10/14 et 02/10 revues et réécrites |
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